Du nouveau pour développer la ''Destination Sénégal''. Dorénavant, les représentations diplomatiques vont s'activer pour vendre le tourisme sénégalais à l'étranger. A cet effet, le ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l'extérieur et celui du Tourisme et des Loisirs ont organisé une rencontre d'échanges, vendredi à Dakar, afin d'élaborer une stratégie commune. ''Nous avons beaucoup d'ambassades et de consulats à travers le monde.

Ces derniers vont désormais s'orienter vers la promotion touristique. Dans chaque ambassade, il y aura désormais un bureau ou un conseiller chargé de la promotion touristique. Nous allons prochainement nous attaquer à un réseau mondial de vaste promotion touristique'', a informé le ministre des Affaires étrangères, Mankeur Ndiaye. Selon lui, c'est une nouvelle mission qui sera donc assignée aux ambassades, aux consulats et consulats honoraires du Sénégal à travers le monde.

Cette nouvelle coopération entre les deux ministères touche d'autres questions qui concernant le secteur touristique. Les techniciens des deux services ont déjà entamé les travaux de réflexion sur différents points, dont le ''rôle du ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l'extérieur dans le développement du tourisme'', ''la problématique de la délivrance des visas'', ''les accords et engagements internationaux du Sénégal en matière de tourisme''.

Le fin mot serait d'en revoir le cadre juridique, et voir ''quels mécanismes de coordination et de suivi-évaluation à mettre en place'' entre les deux ministères. ''Notre réseau diplomatique, qui se déploie dans plusieurs pays émetteurs de touristes, est un outil opportun pour mener, en symbiose avec le ministère du Tourisme, les activités de promotion indispensables au développement de notre secteur touristique'', a insisté Mankeur Ndiaye.

Pour sa part, le ministre du Tourisme et des Loisirs, Youssou Ndour a appelé à un tourisme beaucoup plus responsable pour faire du Sénégal l'une des plus grandes destinations touristiques au monde. ''Aujourd'hui, il faut qu'il y ait une vision plus pratique pour aller vers un changement radicale. Le tourisme peut impacter beaucoup sur l'emploi et le développement des richesses et, pour cela, il faut qu'on aille au-delà de 400.000 touristes par an'', d'après M. Ndour.

ALIOU NGAMBY NDIAYE

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