Publié le 25 Jun 2013 - 01:32
TRAVAUX DE RÉFORME DES INSTITUTIONS

Le PPC décrie la composition de la Cnri

 

S'interrogeant sur la légitimité dont peut se prévaloir la Commission nationale de réforme des institutions (Cnri), dans sa composition et dans ses prérogatives, le Parti pour le progrès et la citoyenneté (PPC) estime que ''des chantiers aussi déterminants que la réforme des institutions du pays devraient dépasser le cercle d'un groupe de technocrates ou de fonctionnaires retraités''.

Selon Mbaye Jacques Diop, leader dudit parti et ses camarades, ''les limites de la technocratie sont connues depuis longtemps et le débat est clos sur la prééminence entre l'expérience basique de l'homme politique et le théoricien des grandes idées pour la gestion de la cité''.

Dans une déclaration parvenue hier à EnQuête, le Ppc s'étonne qu'''on n'ait pas cru, dès le départ, associer les acteurs politiques, ceux qui, sur le terrain, sont quotidiennement confrontés aux réalité sociales, économiques, politiques et humaines des populations qui sont les seules détentrices du pouvoir de choisir ou de changer le cours des choses''. C'est pour ces raisons que le Ppc indique que ''ceux qui, par le décret du président de la République, conduisent et animent la Cnri, ne sont pas plus aptes à imaginer et à gérer les réalités sociologiques du peuple sénégalais que les partis politiques''. En sus, ajoute le communiqué, il est utile d'''associer, voire impliquer fortement les acteurs de la vie publique, les vrais et seuls qui peuvent se prévaloir d'une légitimité populaire parce que issus du suffrage des Sénégalais''.

Tout en réaffirmant sa volonté de participer, «de façon constructive», à tous les travaux dont l'objet est de contribuer à la consolidation de l'État de droit, à l'assise de la démocratie et de la bonne gouvernance, le Ppc regrette la non participation volontaire du Parti démocratique sénégalais (PDS) à ces travaux de réforme institutionnelle. Ainsi, dans la mesure où ''il y va du souffle majeur de notre démocratie'', Mbaye Jacques Diop et Cie demandent aux libéraux de s'associer à l'élaboration de nos nouvelles institutions.  

A.MB
 

 

Section: 
TROP DE PARTIS POUR UNE DÉMOCRATIE : Bassirou Diomaye Faye sonne l'heure du ménage politique
RETRAIT TOTAL DES FORCES ÉTRANGÈRES DU SÉNÉGAL : La fin d'une époque
BASES MILITAIRES, APPEL À CANDIDATURES, PARTIS POLITIQUES, PAIX CASAMANCE… : Diomaye trace sa feuille de route 2025
VOEUX DE NOUVEL AN : L'abécédaire d'un discours rassurant et apaisant
PARTI DÉMOCRATIQUE SÉNÉGALAIS : Karim Wade ravive le moral des troupes
Pro-Barth de Pikine
DÉCLARATION DE POLITIQUE GÉNÉRALE (DPG) : Le PIT déplore des ‘’tergiversations volontaires’’ de Sonko
MAISON DE FONCTION ASSEMBLÉE NATIONALE : Révélations sur un dossier sulfureux 
RETRAIT DE LA PRÉSIDENCE DE L'APR : Macky Sall, un départ et mille questions
DPG : Ces sujets non évoqués par le PM
DÉBAT À L’ASSEMBLÉE NATIONALE : Passe d’armes entre Abdou Mbow et Ousmane Sonko
DÉCLARATION DE POLITIQUE GÉNÉRALE Sonko, en vrai chef de guerre
Amadou Ba
BUDGET 2025 : Le passage en force
COSCE NOMMÉ POUR LE PRIX NOBEL DE LA PAIX 2025 : Son engagement pour la consolidation de la démocratie sénégalaise salué
RETRO POLITIQUE 2024 : Une année de tumultes et de ruptures au Sénégal
VOTE BUDGET 2025 : La loi de finances sera votée sans débat
DÉCLARATION DE POLITIQUE GÉNÉRALE (DPG) : Une tradition républicaine à fort accent politique
SÉNÉGALAIS BLOQUÉS AU NIGER : ADHA presse l’État de décanter la situation
CONTRIBUTION ÉCONOMIQUE LOCALE SUR LA VALEUR AJOUTÉE (CEL/VA) : Une réforme controversée et adulée