Publié le 19 Jan 2012 - 17:05
VENDREDI 20 JANVIER - JOURNÉE SANS FEMME DANS LES PRISONS

C’est déjà la psychose chez les détenues

Cette décision de libérer les détenues pendant 24 heures ne sonne pas clair. Du moins dans l’esprit des femmes à qui elle est destinée. Plusieurs d’entre elles ont montré leur hostilité par rapport à une mesure qui, à tout point de vue, ressemble à une nébuleuse.

 

De quoi semer la psychose en leur sein et soulever moult interrogations. Pour l’heure, les détenues ont juste été informées qu’elles seront amenées dans ''un lieu tenu secret'', informe une mère après une visite rendue à sa fille à la maison d’arrêt et de correction pour femmes du Camp pénal, sise à Liberté VI.

 

Sa fille fait partie de celles qui ne souhaitent pas que cette mesure leur soit appliquée. ''Elle dit qu’elle ne pourra pas regarder en face ses enfants qui certainement, lui demanderont où est-ce qu’elle était et pourquoi elle repart si vite, puisque cette liberté ne durera qu’un seul jour'', rapporte la dame sous le sceau de l’anonymat.

 

Comme sa fille, nombreuses sont les détenues qui ne veulent pas bénéficier de ce cadeau du président, arguant qu’un cadeau ne ''s’impose'' pas. Malheureusement, dénonce ce parent, les détenues se sont vu notifier qu’elles quitteront ''obligatoirement'' la prison le jeudi à partir de minuit pour ne revenir que le lendemain samedi à 8h.

 

Ce qui inquiète le plus les détenues, selon elle, c’est surtout l’endroit où elles seront amenées. Si pour certains on parle d’un retour chez leurs familles respectives, pour d’autres sans filiation, les endroits où elles seront amenées sont jusqu’ici tenus secrets.

 

Certaines informations en provenance du milieu carcéral avancent que ces dernières seront amenées dans des hôtels de la place le temps de cette liberté laconiquement provisoire. Ce qui laisse circuler les rumeurs les plus folles dans les geôles sur les réelles motivations du Président Abdoulaye Wade à travers une telle décision.

 

D’aucuns n’écartent pas l’hypothèse d’un acte mystique en vue de sa réélection à la prochaine présidentielle. Pour l’heure, ce sont les juges d’instruction qui se tourneraient les pouces, ne sachant toujours pas à quoi tout cela retourne.

 

Amadou NDIAYE

 

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