Y a-t-il une relation entre démocratie et développement?
Les ''samedis de l'économie'', traite ce samedi matin, de la relation entre démocratie et développement. L'événement co-organisé par l’Africaine de recherche et de coopération pour l’appui au développement endogène (ARCADE) se tiendra, comme d'habitude, au siège de la Fondation Rosa Luxemburg à Mermoz.
''La démocratie est considérée de nos jours comme une 'valeur universelle' par les pays occidentaux. Le paradoxe est que les penseurs occidentaux les plus connus de l’Antiquité jusqu’au milieu du XIXe siècle n’ont jamais défendu ce régime politique qui évoquait plutôt le chaos, la violence et l’injustice. Mieux, les personnes décrites comme étant les 'pères fondateurs' des systèmes politiques contemporains dans les pays occidentaux étaient d’avis que la démocratie est 'le pire de tous les maux politiques' et qu’elle constituait un frein au progrès économique'', explique le synopsis d'annonce.
Lequel ajoute que ''de nos jours, on fait croire aux pays africains que la 'démocratie' est indispensable pour le développement. Mais l’expérience a montré que les 'régimes autoritaires' ont souvent été plus efficaces pour jeter les bases du développement et dans la lutte contre la pauvreté que les régimes dits 'démocratiques'''. Le texte de noter que la plupart des pays qui se sont développés (les puissances occidentales de même que les pays d’Asie de l’Est et la Chine notamment) ont ''amorcé leur décollage économique et leur industrialisation sous des 'régimes autoritaires' ou qui n’avaient rien de 'démocratiques' dans le sens où l’entendent les pays occidentaux''.
Il s'agira dès lors de se demander, entre autres : ''La démocratie précède-t-elle le développement ou en est-elle un des résultats ?'' Le sujet sera introduit par le docteur Ndongo Samba Sylla, économiste du développement et chercheur à la Fondation Rosa Luxemburg, en présence de l'économiste Demba Moussa Dembélé.
Enquête