Publié le 28 Nov 2012 - 04:15
CONVENTIONS MARITIMES INTERNATIONALES

Le paradoxe sénégalais

 

Alors qu'il accueille environ 2 500 navires par an et que le sous-secteur des transports maritimes assure 95% de ses exportations, le Sénégal peine à appliquer les conventions internationales après ratification.

 

Le Sénégal est champion dans la ratification des conventions maritimes internationales. Mais leur transposition au plan interne n'est pas effective. C’est la remarque faite par le directeur général de l’Agence nationale des affaires maritimes (ANAM) à l’ouverture de l’atelier national sur la mise en œuvre effective, par le Sénégal, des conventions maritimes internationales.

 

Selon Yérim Thioub, la plupart de ces conventions concernent la sécurité et la sûreté maritimes, la protection de l’environnement marin, du commerce, de la recherche et du sauvetage en mer. Par exemple, “la convention SOLAS date de 1978. Depuis lors, il y a eu tellement d’amendements que beaucoup de pays qui ont davantage de moyens que nous ont des problèmes pour la mise à niveau”, soutient M. Thioub. Aujourd'hui, alors que le Sénégal reçoit plus de 2 500 navires par an, la mise en œuvre effective de ces conventions destinées à garantir la sécurité maritime reste une nécessité. “Il s’agit d’engagements internationaux que le Sénégal a l’obligation de mettre en œuvre. Mais, pour mettre en œuvre toutes ces conventions, il faut des ressources humaines et matérielles suffisantes”, prévient Yérim Thioub.

 

Cet atelier, qui a lieu en présence d'experts de l’Organisation maritime internationale, de l’Anam et du ministère de la Pêche et des Affaires maritimes, vise donc à mettre en place un cadre législatif national en mesure de répondre aux dispositions réglementaires internationales. Selon Pape Diouf, ministre de tutelle, “il appartient à l'Etat d’opérer le monitoring (suivi-évaluation) nécessaire à la mise en œuvre effective des dispositions” ad hoc. Cette démarche est d'autant souhaitable que l'économie nationale est “tributaire du sous-secteur des transports maritimes, qui assure plus de 95 % de notre commerce extérieur, et de celui de la pêche, dont les retombées économiques, sociales et alimentaires sont considérables”, a ajouté Pape Diouf.

 

ALIOU NGAMBY NDIAYE

 

 

AVERTISSEMENT!

Il est strictement interdit aux sites d'information établis ou non au Sénégal de copier-coller les articles d' EnQuête+ sans autorisation express. Les contrevenants à cette interdiction feront l'objet de poursuites judiciaires immédiates.

 

 

 

Section: 
LUTTE CONTRE LA DÉGRADATION DES TERRES AU SÉNÉGAL : Plus de 80 000 ha seront restaurés avec le projet SURAGGWA
PREMIER TRIMESTRE 2025 : Le nombre d'employés est de 341 699, contre 338 125 un an plus tôt
Der/FJ
Activité industrielle
RÉSILIENCE CLIMATIQUE DES ZONES RURALES GRÂCE AU FINANCEMENT DES MIGRANTS : Le Sénégal dans un projet de 2 milliards F CFA de l'UE
TAUX DE CHÔMAGE ÉLARGI AU PREMIER TRIMESTRE 2025 : Il est de l'ordre de 21,7 %
SAID
RÉALISATIONS DANS 13 COMMUNES DU SÉNÉGAL : Le Promovilles injecte 89 milliards de francs CFA
“GIMI” ATTEINT SA DATE D'EXPLOITATION COMMERCIALE, KOSMOS AUGMENTE SA PRODUCTION DE GNL Dernières nouvelles sur le projet GTA
ZONE DE LIBRE-ÉCHANGE CONTINENTALE AFRICAINE : La Chambre de commerce vante le potentiel de la Zlecaf
La BM accorde 115 millions de dollars au Sénégal
LENTEURS DANS LES INVESTISSEMENTS : Le Code des marchés publics, un bouc émissaire
JOURNÉE DES GENS DE MER : L’Anam fait son ‘’ndeup’’
EXÉCUTION BUDGÉTAIRE TQ 2024 : Hausse remarquable des investissements en 2024 
RAPPORT D'EXÉCUTION BUDGÉTAIRE : Un net repli des investissements
REGLEMENTATION DU SECTEUR DE L'ELECTRICITE : Le Sénégal, 1er en Afrique
PRIX À LA CONSOMMATION - PREMIER TRIMESTRE 2025 : Une baisse de 0,4 % notée
OCTROI MARCHÉ TNT À UNE ENTREPRISE MALIENNE : Excaf menace de saisir les tribunaux
EXPLOITATION EXTRACTIVE ET TRANSITION ÉNERGÉTIQUE : Pour une large implication des femmes sur la question
Centre Médico-Social de l'Asp