Publié le 10 Jun 2013 - 14:58
ARRAISONNEMENT D’UN NAVIRE DE GUERRE DÉCLASSÉ

Opération commando au large de Dakar

En voilà une affaire qui a failli nous échapper et qui s’est passée, il y a presque une semaine, dans nos eaux territoriales. C’était mardi dernier, quand, après avoir été avisée de la présence d’un navire non identifié dans nos eaux, l’Amirauté a envoyé des commandos marins, un corps d'élite de l'Armée, sur zone pour intercepter ledit navire. Selon nos sources, il s’agissait de visu d’un navire de guerre, doté de ses canons bâbord et tribord. L'opération bien spectaculaire a été pilotée par la haute hiérarchie militaire.

Le navire, arraisonné par l’équipe d’intervention des commandos marins et conduit à la rade de la Marine, au port de Dakar, les membres de son équipage, quatre anciens militaires britanniques, ont été cuisinés. La  Direction de l’information et des relations publiques des Armées (Dirpa) indique que quatre hommes ont été  interpellés, tous des Britanniques. La même source ajoute que le navire appartenait au Sultanat d’Oman et qu’il avait été ''déclassé pour servir de bateau de plaisance'', ajoutant que les quatre membres d’équipage ont travaillé dans la surveillance pour une société de sécurité. Mais que peut bien faire un navire de plaisance au large de Dakar, sans aucune clientèle Vip ? Mystère et boule de gomme !

En tout cas, les rumeurs faisant croire que le navire était arrivé à déjouer toute surveillance pour parvenir à l’intérieur du port de Dakar, jeter l’ancre et s’arrimer au quai de l’embarcadère, ont été démenties par l'Armée qui précise que, bien au contraire, ledit navire a très vite été détecté dans les eaux territoriales sénégalaises et son trajet contrôlé par la Surveillance maritime.

La Section de recherches enquête sur l'affaire

Quoi qu’il en soit, cette histoire semble tout de même assez bizarre et tout le monde s’est mobilisé pour la disséquer : Armée, Marine, autorités portuaires etc. Signe que l'Armée compte bien mettre cette affaire au clair, c’est la Section Recherches de la Gendarmerie nationale qui a été désignée par mener l’enquête. Jusqu'à hier dimanche, elle n'avait pas rendu les conclusions de ses investigations.

 

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