Des entrepreneurs californiens s’intéressent au Sénégal
Des entrepreneurs de la Californie ont bouclé hier une visite de 3 jours en terre sénégalaise. Ils veulent nouer des partenariats avec le Sénégal dans les secteurs de la santé, de l’agriculture, des technologies de l’information et de la communication.
4 chefs d’entreprise venus de la Californie (USA) sont depuis lundi à Dakar dans le cadre d’une mission économique. Ces chefs d’entreprise accompagnés par le Consul honoraire du Sénégal en Californie Mouhamed Dia ont bouclé, hier, cette visite de 3 jours par un point de presse. Selon M. Dia, ces entrepreneurs américains veulent nouer des partenariats clés dans divers secteurs tels que la santé, l’agriculture, les nouvelles technologies… Le secteur de l’agriculture, dit-il, est un pilier important pour le développement économique du pays. Ainsi, la Californie dispose de beaucoup d’entreprises spécialisées dans ce domaine et qui peuvent être d’un apport important pour le Sénégal. Sur le plan de la mécanisation agricole, ‘’la Californie a le savoir-faire dans ce domaine’’.
Toujours dans l’agriculture, le Sénégal doit travailler sur la sécurisation alimentaire avant de se pencher vers l’autosuffisance, propose Mamadou Boury, directeur de la société ‘’Encore Food Sécurité’’. Ce spécialiste de la sécurité alimentaire, fort de ses 31 ans d’expérience aux USA, déplore le fait que beaucoup de nos récoltes : mangues, melons, tomates pourrissent au Sénégal parce que les gens n’ont pas les moyens de les conserver. ‘’Nous sommes venus pour exposer aux autorités ce que l’on fait dans ce domaine. Nous avons des techniques pour sécuriser tout ce que l’on produit au Sénégal’’, confie Mamadou Boury. ‘’Ces mangues qui pourrissent en Casamance constituent un manque à gagner énorme. Aux USA, les mangues séchées sont très bien prisées. Si le Sénégal réussissait la transformation de ce fruit, il pourrait y trouver un marché juteux’’, renchérit le Consul Dia.
Dans la même lancée, Mamadou Boury se dit disposer à accompagner les autorités vers la réalisation de l’autosuffisance en riz à l’horizon 2017. Aussi propose-t-il d’amener au Sénégal des wagons à grain pour le séchage du riz récolté. A son avis, dans la vallée du fleuve, après la récolte, les producteurs exposent le riz à même le sol. Cette exposition, déplore-t-il, casse le riz. Ainsi, il propose aux autorités la construction d’entrepôts pour garder les récoltes.
ALIOU NGAMBY NDIAYE