Publié le 16 Sep 2016 - 04:14
PLUS LOIN AVEC… JUSTINE NDAO, RESPONSABLE MARKETING DE PROMO IMPORT

« L’hygiène, ce n’est pas seulement le paraître, il faut les bonnes pratiques »

 

Exerçant dans le secteur des produits cosmétiques, Justine Ndao pense que l’hygiène d’une femme commence par la connaissance et la pratique de choses basiques, mais, qu’il faut savoir. Selon la responsable marketing de Promo import, « être hygiénique, ce n’est pas seulement le paraître. C’est un  tout ».

 

Quelle perception avez-vous de l’hygiène d’une femme ?

On a tendance à penser que l’hygiène d’une femme, c’est qu’il faut absolument se nettoyer les parties intimes, de façon très fréquente, alors que ce n’est pas le cas. Il faut savoir se les nettoyer mais, pas forcément, tout le temps avec du savon. Abuser dans le nettoiement peut être source d’infections. L’essentiel, c’est de rester propre sans prendre de mauvaises habitudes, ne pas recourir aux mauvaises pratiques. Ce sont des choses basiques au quotidien qui font qu’on est propre ou pas. Quand on s’arrête sur l’hygiène, c’est bien entendu à la douche que l’on prend quotidiennement, à notre environnement direct. Je pense au fait aussi que l’on utilise des produits adaptés à sa peau.

Vous avez tantôt parlé de mauvaises pratiques que l’on devrait éviter, dans le cadre de l’hygiène d’une femme. Quelles sont-elles.

Les mauvaises pratiques, c’est souvent que les femmes s’imaginent que pour être propre au niveau des parties génitales, il faut qu’elles se les lavent, tout le temps avec du savon, ce qui n’est pas vrai du tout. Il ne faut pas qu’elles oublient que la flore vaginale se nettoie toute seule et qu’au contraire, c’est  déconseillé d’utiliser du savon, pareil pour les gels intimes. Le gel intime, ce n’est pas quelque chose qu’on met tous les jours. Un gel intime, c’est en surface. On ne met pas le gel intime à l’intérieur du vagin. Ça c’est très important à savoir. Voilà le genre de pratiques non seulement mauvaises, mais également, dangereuses pour la santé.

Certains ont tendance à dire que la propreté des femmes ne s’arrête qu’à leur personne. Qu’en pensez-vous ?

Vous savez, je crois qu’il y a forcement un lien entre la personne et son cadre de vie, son environnement. Une femme propre, ce n’est pas seulement sur son corps qu’elle l’est ou sur son paraître. Je ne crois pas qu’on puisse être propre, avec un intérieur sale. L’hygiène, c’est un tout. Elle englobe tous ces aspects. Par exemple,  une femme qui se réveille dans des draps sales qui ont une certaine odeur, a beau se laver toute la journée, ça ne changera rien. Je crois qu’avant tout c’est un problème d’éducation. Il y a des choses basiques qu’on apprend, en étant enfant ; petit fille de surcroît, avant qu’elle ne devienne femme. Et, faire son lit, nettoyer sa chambre, ses sous-vêtements, entre autres, font partie de ces choses basiques qu’on apprend très tôt. On ne peut pas se nettoyer pour les autres et pas pour soi, puis se considérer hygiénique.

Vous évoluez dans le secteur du bien-être. Ne pensez vous pas que l’utilisation de certains produits corporels ne riment pas avec une bonne hygiène, en tout cas, corporelle ?

Alors, je ne crois pas. En fait, il y a des contradictions avec l’utilisation de certains produits. Je crois que le plus grand mal ici au Sénégal, c’est que l’on n’utilise pas à bon escient  les produits. On me donne un dosage, moi je décide de faire un dosage beaucoup plus important.

Et le greffage ou autres mèches, auxquels font allusion des hommes, qui remettent en cause l’hygiène de certaines femmes ?

C’est toujours pareil. Quand vous avez un greffage qui dure sur votre tête, forcement il y’a des odeurs. Encore que les sueurs, le fait que ça se mouille et qu’on ne les sèche pas bien, occasionnent des odeurs. C’est très important d’avoir un champoing. Aussi, il faut éviter de les laisser sur la tête pendant un certain temps. L’autre point, c’est qu’on est dans un pays musulman avec des réalités qui sont les ablutions et les bains de purification. Il est important qu’elles sachent que les greffages ne sèchent pas correctement. Ils vont sûrement dégager une odeur. Donc, c’est à elles de voir combien de temps elles gardent leurs greffages ; c’est à elle de savoir comment s’arranger pour éviter les mauvaises senteurs. Et là effectivement, le coté « SET » de l’intérieur ressort. Maintenant, les filles utilisent, de plus en plus, les perruques et des produits spécifiques pour l’entretien.

Quels sont vos conseils pour encourager davantage l’hygiène chez les femmes

J’encouragerai quand même les femmes à bien éduquer leurs enfants,  leur apprendre les bons gestes, les bons réflexes, dès leur bas-âge.  Ça aiderait beaucoup le pays car, nos gestes au quotidien, à l’extérieur, ont de graves conséquences sur le pays. Ces conséquences-là, on les voit : mauvaise odeur, saleté, donc problème de santé. On a aussi d’autres problèmes d’ordre économiques, parce que, toute cette saleté, ce manque d’hygiène fait fuir les investisseurs, fait fuir les touristes. Donc, il faut que chacun prenne conscience des conséquences et du danger pour la santé au quotidien

 

 

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