Publié le 16 Oct 2024 - 12:13

Le rôle crucial des archives et des bibliothèques dans tout projet de développement

 

Le nouveau programme gouvernemental, ambitieux sur le papier, semble oublier un élément fondamental du développement d'un pays : sa mémoire. L'absence de toute référence aux archives nationales et à la Bibliothèque nationale est une lacune inquiétante, d'autant plus que la question de la préservation du patrimoine documentaire avait été posée en priorité lors du premier conseil des ministres.
 

Les archives et les bibliothèques ne sont pas de simples dépôts de livres poussiéreux. Ce sont des trésors inestimables qui renferment l'histoire d'une nation, ses connaissances, ses valeurs et ses identités. Elles constituent la mémoire collective d'un peuple, permettant de retracer son parcours, de comprendre ses évolutions et de tirer des leçons du passé. Les archives permettent de retracer les décisions politiques et administratives, garantissant ainsi la transparence et la responsabilité. Les peuples qui ignorent les archives et les bibliothèques s'exposent à de lourdes conséquences. Rendant les organes de de contrôle de l’action gouvernementale inopérants parce que les preuves auront disparu, ils ne capitalisent les expériences passées et naviguent à vue.
 

Il est paradoxal de vouloir inscrire le Sénégal dans l'économie du savoir tout en ignorant les fondements de cette économie : l'information et la connaissance. Les archives et les bibliothèques sont les gardiennes de ce patrimoine immatériel. En les négligeant, on construit un édifice sur du sable. La préservation du patrimoine documentaire n'est pas une option, mais une nécessité. Il est urgent de redonner aux archives et aux bibliothèques la place qui leur revient. L'avenir du Sénégal en dépend.
 

Le rôle crucial des archives et des bibliothèques dans tout projet de développement

Le nouveau programme gouvernemental, ambitieux sur le papier, semble oublier un élément fondamental du développement d'un pays : sa mémoire. L'absence de toute référence aux archives nationales et à la Bibliothèque nationale est une lacune inquiétante, d'autant plus que la question de la préservation du patrimoine documentaire avait été posée en priorité lors du premier conseil des ministres.
 

Les archives et les bibliothèques ne sont pas de simples dépôts de livres poussiéreux. Ce sont des trésors inestimables qui renferment l'histoire d'une nation, ses connaissances, ses valeurs et ses identités. Elles constituent la mémoire collective d'un peuple, permettant de retracer son parcours, de comprendre ses évolutions et de tirer des leçons du passé. Les archives permettent de retracer les décisions politiques et administratives, garantissant ainsi la transparence et la responsabilité. Les peuples qui ignorent les archives et les bibliothèques s'exposent à de lourdes conséquences. Rendant les organes de de contrôle de l’action gouvernementale inopérants parce que les preuves auront disparu, ils ne capitalisent les expériences passées et naviguent à vue.
 

Il est paradoxal de vouloir inscrire le Sénégal dans l'économie du savoir tout en ignorant les fondements de cette économie : l'information et la connaissance. Les archives et les bibliothèques sont les gardiennes de ce patrimoine immatériel. En les négligeant, on construit un édifice sur du sable. La préservation du patrimoine documentaire n'est pas une option, mais une nécessité. Il est urgent de redonner aux archives et aux bibliothèques la place qui leur revient. L'avenir du Sénégal en dépend.

Par Adama Aly PAM
Kaw P. 

 

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