Le mari cocu a poignardé son épouse
Pour avoir poignardé sa femme, le nommé Amadou Moustapha Sakho a été condamné en début de week-end, à une amende ferme de 50 000 francs Cfa par le tribunal des flagrants délits de Dakar.
De victime, Amadou Moustapha Sakho s’est retrouvé vendredi dernier, à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar comme prévenu. En effet, il a non seulement été cocufié, mais l’amant de sa femme l’a appelé au téléphone pour le narguer et l’injurier. Une couleuvre beaucoup trop grosse pour ce mari qui s'en est pris à sa femme, en la poignardant à l’épaule.
Nous sommes à la veille de la Tabaski. La femme du prévenu réclame de l’argent à son mari pour les besoins des préparatifs de la fête. Frappé par la conjoncture, Amadou M. Sakho fait comprendre à son épouse qu’il n’a pas d’argent. La dame lui demande alors la permission d’aller voir une de ses tantes. Mais un beau jour, le téléphone du prévenu sonne. Lorsqu’il décroche, le ciel lui tombe sur la tête. ‘’Je suis en train de coucher avec ta femme depuis trois jours. Et nous faisons tout’’, entend-il au bout du fil. La pilule est d'autant plus amère que son interlocuteur n’est personne d’autre que l’homme avec qui sa femme a eu un enfant. Il s’agit d’un certain Bara. Ainsi, lorsque son épouse revient à la maison, Amadou M. Sakho lui demande de le conduire auprès de ce fameux Bara. La dame consent à s’exécuter, avant de changer d’avis en cours de route. Furieux, le mari cocu plante un couteau dans l’épaule de sa femme infidèle. La dame porte plainte contre son époux pour coups et blessures volontaires. N’ayant pas joint un certificat médical à sa plainte, le Parquet a qualifié les faits de violences et voies de faits, avant d’accorder la liberté provisoire à M. Sakho.
Attrait hier à la barre, Amadou M. Sakho a regretté son geste devant les juges. Aussi a-t-il été condamné à une amende ferme de 50 000 francs Cfa. Mais malgré le désistement de sa femme, le prévenu a déposé plainte pour adultère contre son épouse infidèle et pour injures contre l’amant.
FATOU SY
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