Publié le 8 Nov 2012 - 18:00
COUR DE REPRESSION DE L'ENRICHISSEMENT ILLICITE (CREI)

Sept dignitaires wadistes objet d'instruction, Karim Wade entendu le 15 novembre

 

La traque des biens mal acquis est vraiment lancée. Karim Meïssa Wade, Oumar Sarr, Abdoulaye Baldé, Tahibou Ndiaye (ancien directeur du Cadastre) et Doudou Diagne (ex directeur de l'Urbanisme), Madické Niang et Samuel Sarr sont l'objet d'instruction par la Cour de répression de l'enrichissement illicite (CREI). La révélation a été faite tout à l'heure par le magistrat Alioune Ndao, Procureur spécial de ladite Cour en conférence de presse cette après-midi au siège de l'institution.

 

La liste ainsi officiellement rendue publique n'est cependant pas exhaustive, a précisé Alioune Ndao, selon qui d'autres noms pourraient bien être livrés aux enquêteurs de la Section de recherches de la Gendarmerie nationale sise à Colobane qui mène les enquêtes actuellement. Concernant le cas Karim Wade, le Procureur spécial a confirmé que le fils du président de la République, qui n'est pas présentement sur le territoire national, sera bel et bien entendu le 15 novembre 2012 et qu'il a déjà reçu une convocation dans ce sens.

 

Le magistrat instructeur a précisé que la CREI ne s'occupe pas des audits, un domaine exclusivement réservé au Parquet. Comme indiqué depuis longtemps, la CREI a déjà le concours de pays amis du Sénégal. La France a mis à la disposition du Sénégal un magistrat de liaison officiant à l'Ambassade de France à Dakar. De même que les Etats-Unis qui ont nommé eux aussi un Procureur spécial qui devrait incessamment arriver à Dakar. Le Canada n'est pas reste qui a détaché un colonel officier de liaison pour soutenir les activités de la Cour de répression de l'enrichissement illicite.

 

Selon le Procureur Alioune Ndao, les enquêtes ont débuté il y a plus d'un mois et, tout en faisant le travail souhaité par les autorités politiques de l'Etat, s'attachera à préserver la dignité des personnes appelées à être entendues par la Section de recherches de la Gendarmerie. Selon M. Ndao, les rapports de travail sont excellents entre la CREI et la Section de recherches. L'agenda des convocations est à la discrétion des gendarmes. Pour le Procureur Ndao, personne ne sera épargnée si tant est qu'il y a des raisons de s'en prendre à des personnalités, qu'elles soient maraboutiques ou autres.

 

Momar DIENG

 

 

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