Fatou Diané Guèye met les pieds dans le plat
La ministre de la Femme, de la Famille et de la Protection des enfants, Fatou Diané Guèye, a présidé, hier, l’ouverture officielle du démarrage des ‘’96 heures de l’entrepreneuriat féminin’’. Les activités vont concerner les secteurs de l’aviculture, de l’horticulture, de la transformation des produits agricoles et de la production de savon.
Les ‘’96 heures de l’entrepreneuriat féminin’’, du 21 au 24 novembre, visent à contribuer à l’amélioration de la participation des femmes à l'économie en tant qu'entrepreneures par la mise en place de structures faîtières par filière, au niveau national, pour la mutualisation de leurs ressources, en vue d’accroître leur compétitivité et leur productivité.
La ministre de la Femme, de la Famille et de la Protection des enfants, Fatou Diané Guèye a rappelé, hier, lors de la cérémonie d’ouverture, que cela s’inscrit dans la suite logique des premières Assises nationales pour l’entrepreneuriat féminin et l’autonomisation des femmes tenues le 7 mars 2023 par le président Macky Sall.
‘’Les ‘96 heures de l’entrepreneuriat féminin’ que je lance aujourd’hui marquent le démarrage d’un processus itératif, participatif autour de filières et domaines d’activité généralement investis par les femmes entrepreneures en milieu urbain et en milieu rural. Pour cette édition, nous avons choisi de structurer les quatre domaines d’activités que sont l’aviculture, l’horticulture, la transformation des produits agricoles et la saponification. Ainsi, 800 femmes entrepreneures évoluant dans ces créneaux seront réunies ici, pendant quatre jours, pour examiner et adopter de nouvelles modalités d’intervention susceptibles d’optimiser les avantages de l’approche par la chaîne de valeur’’, a-t-elle expliqué.
Il faut noter que 100 femmes seront sélectionnées par secteur.
En outre, la ministre a abordé les goulots d’étranglement qui freinent le développement de ces secteurs d’activité. ‘’Chaque secteur a un lot de facteurs bloquant. Par exemple, pour l’aviculture, nous avons parlé des problématiques de l’accès au financement qui devient un facteur transversal dans tous les secteurs d’activités. Nous avons également identifié la formation qui est un facteur partagé par les secteurs. Pour l’aviculture, nous avons partagé la question de la conservation pour voir ses possibilités dans le secteur’’.
Ainsi, afin de parvenir à une meilleure harmonisation, la ministre a lancé une coopérative qui va réunir les femmes qui sont dans le même secteur à travers le réseautage. ‘’La mise en réseau, à travers une coopérative, peut nous aider à mieux impacter et à mieux avoir une productivité pour les femmes. Cela peut nous permettre de résoudre un problème de commercialisation ou d’étiquetage. Les problématiques des secteurs des activités des femmes peuvent être résolues par les femmes elles-mêmes’’, a-t-elle déclaré.
NDEYE KHOUDIA DIENG (STAGIAIRE)