Publié le 15 May 2013 - 14:05
AÉROPORT LÉOPOLD SÉDAR SENGHOR

 Redevance de sûreté, les précisions des syndicalistes

 

Objet de polémique, la redevance de sûreté aéroportuaire a fait l'objet d'une sortie hier du Syndicat national des travailleurs de l'aéronautique civile (SNTAC).

 

En assemblée générale au centre d'opération urgente de l'Aéroport Léopold Sédar Senghor, le syndicat a tenu à apporter la lumière sur la clef de répartition de la redevance de sûreté dont aurait droit la Haute autorité de l'aéroport Léopold Sédar Senghor (HAALSS).

 

Selon le coordonnateur du SNTAC, Lamine Diouf la redevance de sûreté est une taxe aéroportuaire qui est passée entre 2001 et 2013 de 1500 à 4000 francs Cfa. Elle permet à la Haute autorité d'avoir des ressources financières pour mener à bien sa mission de gestion de la sécurité de l'aéroport. Cette taxe est collectée par les Aéroports du Sénégal (ADS) qui la reversent par la suite à la Haute autorité. Mais, déplore M. Diouf, depuis la création de la HAALSS en 2001), la clef de répartition a toujours été biaisée. ''Une petite partie de la redevance est versée à la HAALSS, ce qui est inconcevable'', a-t-il dit.

 

C'est pourquoi, a-t-il expliqué, en 2008, les travailleurs ont attiré l'attention des autorités étatiques sur la mauvaise répartition de la redevance, sans succès. Toutefois, dès l'arrivée du nouveau gouvernement, le ministre des Infrastructures et des Transports, Thierno Alassane Sall, a entrepris de réglementer cette situation.

 

Ainsi, la clef de répartition de la redevance se présente comme suit : 60% de la redevance revient à la HAALSS, les 25% vont aux ADS qui est chargée de la gestion des infrastructures et des matériels et 15% à l'Agence nationale de l'aviation civile et de la météorologie du Sénégal (ANACIM). ''Cette clef de répartition s'est faite de façon à ne léser aucune entité contrairement aux dires du directeur général de l'ADS, Papa Maël Diop, nous accusant de nous être accaparé des taxes'', a déclaré M. Diouf.

 

Djidi DIARRA

 

 

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