L'envol de la plateforme, 5 ans après
Africa Tourisme Solutions a fêté ses 5 ans ce samedi. Une occasion pour la plateforme de revenir sur ses ambitions pour le tourisme africain, d'une manière générale.
Depuis 2018, Africa Tourisme Solutions (ATS) s'attelle au développement d'un tourisme pour les Africains et par les Africains. Pour réussir ce challenge ambitieux, ses initiateurs ont bien voulu partir de leur base, c'est-à-dire le Sénégal. "L'objectif d'ATS, c'est de vendre la destination Afrique. Mais comme dirait l'autre, charité bien ordonnée commence par soi-même. Ainsi nous avons entamé notre projet par le Sénégal avec le tourisme local d'abord. Car avec l'étude du terrain, on a fini par se rendre compte que les locaux avaient cette envie de découvrir leur pays en profondeur. En outre, cette approche de promouvoir le tourisme à domicile nous a aidés à séduire la clientèle étrangère. Désormais, on nous sollicite d'un peu partout à travers le monde, quand il s'agit de visiter l'Afrique", soutient le cofondateur d'ATS, Bachir Lo.
Même si aujourd'hui, ATS semble avoir pris son envol, les fondateurs reconnaissent que tout n'a pas toujours été facile. "À nos débuts, c'était un peu compliqué, cela avait coïncidé avec la pandémie du Covid-19. Mais maintenant nous avons pris goût au secteur touristique. Je dirais même qu'on a largement dépassé les objectifs qu'on s'était fixés en une décennie lors de ces cinq années écoulées. La preuve, nous avons varié nos offres de services en incluant des secteurs assez connexes au tourisme, à savoir l'événementiel et le transport logistique", renseigne le deuxième cerveau de cette initiative, Alioune Mboup.
Aujourd'hui, ATS se déploie davantage. Cet accroissement continu a poussé les créateurs de cette plateforme touristique à voir les choses en grand. "Nous avons deux bureaux à Dakar pour les pays de l'Afrique de l'Ouest et du Maghreb. Mais dernièrement, nous avons ouvert des locaux au Rwanda. Cette expansion va nous permettre de conquérir notamment l'Afrique du Sud, mais au-delà, le reste du continent".
Mamadou Diop