Burkina Faso
‘’La haute-commissaire aux droits humains déplore profondément la prise de pouvoir perpétrée par les militaires au Burkina Faso. Lors de sa visite à Ouagadougou en novembre dernier, elle avait souligné l'importance de préserver les avancées durement acquises en matière de démocratie et des Droits de l'homme dans le pays, notant en particulier les élections législatives et présidentielles pacifiques organisées en 2020’’, rappelle-t-on dans un communiqué reçu hier à ‘’EnQuête’’. Ravina Shamdasani demande ‘’aux militaires de libérer immédiatement le président Roch Marc Christian Kaboré et les autres hauts responsables qui sont détenus’’.
Elle attend ‘’incessamment un retour rapide à l'ordre constitutionnel’’. En outre, lit-on dans la note, ‘’au cours de la visite de la haute-commissaire, nous avons observé une frustration et une impatience croissantes face à la détérioration de la situation sécuritaire au Burkina Faso – et notamment aux attaques de plus en plus vicieuses de groupes armés non étatiques et d'autres acteurs violents dans toute la région du Sahel. Face aux menaces sécuritaires et aux énormes défis humanitaires auxquels le pays est confronté, il est plus important que jamais de veiller à ce que l'État de droit, l'ordre constitutionnel et les obligations du pays en matière de droit international des Droits de l'homme soient pleinement respectés. Il est crucial de protéger efficacement l'espace démocratique et de veiller à ce que les populations puissent exprimer leurs griefs et leurs aspirations, et participer à un dialogue constructif pour tenter de résoudre les nombreuses crises que connaît le pays’’.
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