Les pays voisins affichent leur espoir d’une transition rapide

Les pays voisins du Burkina Faso affichaient leur confiance en une rapide sortie de crise du pays, dix jours à peine après la chute du président Blaise Compaoré et la prise du pouvoir par l’armée, qui doit le transmettre aux civils. Mais après une demi-journée de médiation du président sénégalais Macky Sall, venu avec le chef d’Etat togolais Faure Gnassingbé au nom de la Cédéao, opposition et société civile ont davantage affiché leur frustration face à l’armée que leur certitude de parvenir à un consensus.
A peine posé sur le sol burkinabè, mardi vers 13H00 locales et GMT, le président sénégalais Macky Sall, se disait «certain» que les protagonistes arriveraient à «valider» le jour même «la charte» de la transition. Ce document, sorte de Constitution intérimaire, définit la structure des futures autorités une fois que l’armée, détentrice du pouvoir depuis la chute du président Blaise Compaoré le 31 octobre, l’aura rendu aux civils. Les deux parties ont chacune rédigé leurs propositions
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