Publié le 3 Sep 2012 - 23:08
EGYPTE

Londres épinglé sur les avoirs de Moubarak

 

Selon une enquête de la BBC, le gouvernement britannique n'a pas respecté sa promesse de géler les avoirs de l'ancien président égyptien.

 

Des documents accessibles au public montrent que des biens immobiliers et des compagnies appartenant à des dignitaires du régime de Mubarak n'ont jamais fait l'objet de sanctions du gouvernement britannique. Les nouvelles autorités égyptiennes accusent alors la Grande Bretagne de réceler des biens volés, en violation aux accords internationaux de lutte contre la corruption. Londres, de son côté, affirme faire de son mieux pour traquer les biens litigieux.

 

Les révélations selon lesquelles le Président Hosni Mubarak et ses proches collaborateurs ont détourné des dizaines de millions de dollars ont en partie alimenté la révolution qui a renversé Mubarak le 11 fevrier 2011. Trois jours après cet aboutisement de la révolution égyptienne, le ministre britannique des affaires étrangères, William Hague, avait déclaré au parlement britannique que son pays coopérerait avec le gouvernement égyptien et procéder au gel des avoirs de plusieurs responsables du régime dechu.

Mais il a fallu attendre 37 jours plus tard pour que Londres et d'autres capitales européennes annoncent l'application des mesures de gel, une période que les nouvelles autorités égyptiennes considèrent suffisamment longue pour avoir éventuellement permis aux proprietaires des biens litigieux d'en dissimiler les traces ou de les transférer vers de nouvelles destinations. Des biens d'une valeur de quelques 85 millions de livres ($135m) appartenant à Mubarak, à sa femme, ses enfants et 15 autres dignitaires de son régime font déjà l'objet de gel au Royaume Uni, mais l'enquête de la BBC permet de dire que le compte n'est pas exhaustif.

 

BBC Afrique

 

 

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