Les Pays-Bas au bord du gouffre
Le sélectionneur des Pays-Bas, Bert van Marwijk, était forcément déçu après la contre performance de son équipe face à l'Allemagne (2-1) mais refuse d'abandonner.
" Il faut continuer à croire en nous"
Ils faisaient pourtant partis des favoris de ce tournoi. Avec l'Espagne et l'Allemagne, les Pays-Bas semblaient pouvoir aller au bout. En demi-finale, voir en finale de l'Euro 2012. Mais dans le football, tout ne se passe pas toujours comme prévu. Tombés dans le groupe de la mort avec le Portugal, l'Allemagne et le Danemark, les néerlandais vivent une entame cauchemardesque. Deux matches, deux défaites. Face au Danemark d'abord (1-0) et puis contre l'Allemagne mercredi (2-1). Pas besoin d'être une lumière en mathématiques pour comprendre que leur chance de se qualifier pour les quarts de finale sont désormais bien maigres.
La bande à Van Persie, qui affrontera le Portugal, se retrouve donc dernière et n'a plus son destin en mains. D'une part, elle devra battre l'équipe de Cristiano Ronaldo au moins 2-0, et dans le même temps, elle devra espérer que l'Allemagne s'impose face au Danemark. En clair, il faudra batailler. . Bert Van Marwijk, le sélectionneur, préfère néanmoins garder espoir. " Il faut continuer à croire en nous, on va continuer à se battre. On a encore une chance, il faut y croire, c'est ce que j'ai dit aux gars dans le vestiaires et ils pensent comme moi. Il faudra gagner d'au moins deux buts contre le Portugal (et espérer une défaite danoise contre l'Allemagne) dimanche, ndlr). On pense pouvoir le faire".
Bert van Marwijk n'avait trompé personne en clamant à la veille du match que l'ambiance était "excellente" dans son vestiaire. Et l'atmosphère risque d'être électrique dans les quatre jours qui viennent avant un dernier match de poule qui pourrait être le dernier tout court pour les Bataves. Face à l'Allemagne, les néerlandais ont laissé passé leur chance. Klaas-Jan Huntelaar était encore sur le banc au coup d'envoi et Robin van Persie manquait ses occasions. Entré en seconde période, c'est tout de même le Gunner qui a réduit la marque un peu avant le dernier quart d'heure. La solution serait-elle les deux ensemble ? Quoi qu'il en soit, il faudra jouer sa carte à fond en espérant un revers des danois.