Le palmarès 2013 d'Amnesty international
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Au moins 778 personnes ont été condamnées à mort et exécutées en 2013 dans le monde contre 682 l'année précédente, une « nette flambée » attribuée à l'Iran et à l'Irak, selon Amnesty International qui publie son rapport annuel sur le sujet jeudi 27 mars.
«Deux pays sont à l'origine de l'augmentation des exécutions en 2013 : ce sont l'Iran et l'Irak », détaille la directrice des affaires internationales à Amnesty, en parlant d'une augmentation très « inquiétante ».
LA CHINE EN TÊTE
« Notre estimation totale exclut la Chine où des milliers de gens sont exécutés chaque année, mais où la peine de mort est un secret d'Etat », précise-t-elle. « Un petit nombre de ces pays seulement ont commis l'essentiel de ces meurtres absurdes financés par l'Etat », a souligné pour sa part le secrétaire général d'Amnesty, Salil Shetty.
Le classement d'Amnesty International donne les chiffres suivants pour 2013. La Chine, avec des milliers d'exécutions. « Les autorités chinoises ont affirmé que depuis 2007, elles avaient réduit le recours à la peine de mort. Nous leurs lançons donc le défi suivant : si vous avez les chiffres, publiez les et montrez les nous », déclare Amnesty International. Human Rights Watch estime de son côté que le nombre
des exécutions en Chine est « tombé sous le seuil de 4 000 par an ces dernières années », contre environ 10 000 une décennie auparavant.
L'Iran, avec au moins 369 exécutions. Ce chiffre est, selon Amnesty International, en dessous de la réalité, le régime de Téhéran minorant le nombre des suppliciés pour l'association.
L'Irak, avec 169 exécutions.
L'Arabie saoudite, avec 79 exécutions.
Les Etats-Unis, avec 39 exécutions.
La Somalie, avec 34 exécutions.