Le Tweet de trop
A cinq jours du second tour de l’élection législative, les esprits s’échauffent. Valérie Trierweiler, première dame, a adressé un message d'encouragement surprenant au principal concurrent de Ségolène Royal, "unique candidate de la majorité présidentielle" à La Rochelle. Hum...
La presse étrangère va en faire ses choux gras... Chacun jugera mais la démarche de Valérie Trierweiler témoigne en tout cas de son absolue liberté de parole. Devenue première girl friend de France, la compagne de François Hollande n'a que très modérément utilisé Twitter depuis la victoire de son amoureux le 6 mai dernier. Pourtant, c'est le réseau social aux 140 signes que l'ex-journaliste politique a choisi ce mardi pour commenter les législatives: celle qui confiait récemment à notre consoeur de Marianne "il y a des tweets qui se perdent" n'a, cette fois-ci, pas pu résister...
Peu avant midi, Valérie Trierweiler a donc adressé un message de soutien à «Olivier Falorni qui n’a pas démérité, qui se bat aux côtés des rochelais depuis tant d’années dans un engagement désintéressé». Un mot qui serait juste sympathique s’il ne s’adressait pas à l'adversaire de Ségolène Royal. Ainsi, la journaliste soutient le candidat socialiste de la 1ère circonscription de Charente-Maritime opposé à l’ex-compagne de François Hollande, arrivée en tête au premier tour.
Ce tweet a évidemment provoqué l’effet d’une bombe. Certains ont d’abord pensé à un piratage du compte de Valérie Trierweiler ou à une mauvaise blague mais elle a finalement elle-même confirmé son propos à l’AFP. Le premier intéressé s’est dit «touché par le message d’amitié de Valérie Trierweiler» même si celui-ci est quelque peu dérangeant.Pour Ségolène Royal, dont la cohabitation est forcément difficile avec la nouvelle compagne de François Hollande, pas question de faire de commentaires sur ce soutient inattendu. La présidente du conseil régional de Poitou-Charentes préfère mettre son «énergie dans ce combat difficile».Le repas, ce soir, risque d’être animé chez les Trierweiler-Hollande puisque le Président de la République avait de son côté apporté son soutien à Ségolène Royal, en tant qu'«unique candidate de la majorité présidentielle».