Le Saes suspend sa participation aux examens
Suspension de sa participation aux examens ! C'est la décision à laquelle s'est résolu le Syndicat autonome de l'enseignement supérieur (SAES) après les nombreuses «perturbations» et autres «actes de vandalisme» survenus à l'université Cheikh Anta Diop.
C'est la coordination des différentes sections Saes qui est montée au créneau pour exprimer son ras-le-bol. Dans une déclaration parvenue à Enquête, elle demande aux autorités de prendre des mesures pour assurer la sécurité des personnes et biens à l'université, notamment en cette période d'examen. Cette mesure suspensive sera appliquée tant que la sécurité ne sera pas rétablie dans l'espace universitaire, indique la note. Selon les enseignants, les élections pour le renouvellement des bureaux des Amicales ont occasionné des actes ''injustifiables''.
''A la faculté des Lettres et sciences humaines, ces élections ont causé le blocage de l’administration assorti d’insultes et de menaces de mort à l’encontre du Doyen et du personnel administratif, technique et de service», s'indigne le Saes. «A la faculté des Sciences juridiques et politiques, ajoute la déclaration, les étudiants ont agressé physiquement le chef des services administratifs et ils ont bloqué le fonctionnement de la faculté.»
Le Saes rapporte également qu'à la Faculté des Sciences et techniques, ''il y eu des actes de vandalisme suivis d'une bataille rangée entre étudiants au niveau de la salle du conseil''. Enfin, les activités ont été bloquées à la faculté des Sciences de l'économie et de gestion où, souligne le texte, les étudiants ont empêché la tenue des examens terminaux de L1-PC et L1-SN...
Face à une situation qu'il juge grave, le Saes exige des autorités compétentes des sanctions proportionnelles aux actes commis dans les différentes facultés. Il demande aussi à ses membres bloqués dans leur travail, de ne pas reprendre les épreuves et aux autres de surseoir à l’organisation des examens tant que les conditions de sécurité ne seront pas réunies.
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