Insuffisants rénaux
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Les insuffisants rénaux du Sénégal appellent à l’aide. En effet, avec la pandémie du coronavirus, cette frange de la population peine à faire face aux dépenses relatives à leurs soins quotidiens. ‘’Femmes et hommes de bien, nous sommes exténués.
Et en ce mois béni de ramadan, nous vous tendons avec grand espoir nos mains pour vous dire que ‘celui qui accepte le mal sans lutter contre lui, coopère avec lui’.
Que Dieu agrée notre jeûne et que nos péchés soient absous, quand bien même ils seraient comme l’écume de la mer’’, fait savoir le président du Mouvement des insuffisants rénaux du Sénégal, El Hadj Hamidou Diallo.
Dans 50 % des cas, les maladies rénales chroniques qui conduisent à l’insuffisance rénale, sont la conséquence d’une mauvaise alimentation, d’un diabète mal géré, d’une hypertension artérielle mal traitée, de kystes rénaux ou de grossesses mal contrôlées. Au Sénégal, de nombreux nouveaux cas d’insuffisants rénaux apparaissent par an.
‘’Tous les centres publics de dialyse du Sénégal sont pleins. Les nouveaux malades sont accueillis sur des listes d’attente ou la mort les cueille au bout de 15 jours. La séance de dialyse dans les centres privés de dialyse est à 65 000 F, soit 780 000 F CFA par mois, c’est-à-dire 9 360 000 francs par an toute notre vie ! Inaccessible pour le commun des Sénégalais, 840 000 Sénégalais sont diabétiques.
La prise en charge des diabétiques dans le pays devrait être une priorité nationale pour les prochaines années, 800 000 sont hypertendus, près de 500 000 se partagent le tabagisme, l’obésité et autres maladies non transmissibles. Et, et, et …. Arrive le virus qui éclipse en amplifiant la souffrance infinie des porteurs de maladies non transmissibles et en particuliers celle des insuffisants rénaux’’, ajoute-t-il.