Publié le 16 Oct 2012 - 19:21
INTERVENTION AU MALI

Dans quelques mois ou "quelques semaines" ?

 

Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a-t-il eu raison d'affirmer, mardi 16 octobre, qu'une intervention militaire africaine pour libérer le Nord-Mali n'était plus qu'une question de semaines ? Entre bruits de bottes et contingences opérationnelles, la réalité paraît plus nuancée...

 

Dix-huit mois pour les plus pessimistes, cinq mois pour les plus optimistes et voici maintenant que Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense français, annonce à la chaîne publique France 2, le 16 octobre : « C'est une question de quelques semaines, pas plusieurs mois, des semaines » avant une intervention armée dans le septentrion malien.

 

Quelques semaines seulement, comme l'indique le ministre ? Aventurons-nous dans le futur : les 45 jours dédiés à la planification, selon la résolution de l’ONU, se sont écoulés ; le but politique de l'intervention est clair, son concept opérationnel également. Les responsables de l'ONU en prennent connaissance et les acceptent en état, puis le Conseil de Sécurité vote une résolution qui autorise le déploiement d'une force militaire. Ladite opération commence alors.

 

Sur le papier, c'est simple et affirmer que tout ira vite ne mange pas de pain. Mais si l'on observe la situation sous l'angle pratique, la rapidité d'une intervention est actuellement aussi peu crédible que la force sensée la mener. Premier facteur qui conditionnera la diligence de l'intervention : la réactivité de l'ONU. Or, le « Machin », comme l'appelait de Gaulle, brille davantage par sa pesanteur. Sous réserve qu’il ne demande aucune modification du plan remis, le vote d'une autre résolution entérinant l'usage de la force n'aura pas immédiatement lieu : plusieurs longs jours seront nécessaires.

 

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