Publié le 2 Jun 2012 - 11:25
JUSTICE - CÔTE D'IVOIRE

Michel Gbagbo entendu

Michel Gbagbo, fils de l'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo

 

La justice ivoirienne a entendu vendredi Michel Gbagbo, fils de l'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, dans le cadre des premières auditions de personnalités détenues de l'ex-camp au pouvoir, a annoncé à l'AFP l'un de ses avocats.

 

Le Franco-Ivoirien Michel Gbagbo, 42 ans, inculpé d'infractions économiques, dont le détournement de deniers publics, était détenu à Bouna (nord-est) depuis environ un an, avant d'être récemment hospitalisé à Abidjan.

 

Il "a été entendu" à Bouna par un juge du tribunal d'Abidjan, a affirmé Me Toussaint Zahui Dako, joint par téléphone depuis la capitale économique ivoirienne. "Nous l'avons trouvé bien moralement et physiquement", a-t-il ajouté.

 

Fin mai, sa mère française, Jacqueline Chamois, avait affirmé à l'AFP que Michel Gbagbo était "un prisonnier d'opinion" et elle avait demandé un "rapatriement sanitaire" pour son fils "très éprouvé".

 

Jeudi et vendredi, l'ex-chef du parti de M. Gbagbo, le Front populaire ivoirien (FPI), Pascal Affi N'Guessan, a aussi été entendu. Déjà poursuivi pour "crimes économiques et atteinte à la sûreté de l'Etat", il est désormais inculpé en outre de "crimes de sang, génocide, attaque des populations civiles, vols aggravés", a précisé son avocat.

 

Ces audiences marquent le début des premières auditions sur le fond d'une vingtaine de pro-Gbagbo détenus dans plusieurs villes du Nord ivoirien depuis plus d'un an. Cette série d'auditions est censée s'achever en octobre, selon le programme fourni par les avocats.

 

Ces personnalités, parmi lesquelles figure l'ancienne Première dame Simone Gbagbo, détenue à Odienné (nord), avaient été arrêtées puis placées en détention à la fin de la crise politico-militaire meurtrière de décembre 2010-avril 2011, pour atteinte à la sûreté de l'Etat et/ou infractions économiques.

 

Née du refus de M. Gbagbo de reconnaître sa défaite à l'élection de novembre 2010, la crise a fait quelques 3 000 morts.

 

Le camp Gbagbo réclame sans relâche la libération de ses responsables en détention, l'ex-président en tête, incarcéré à La Haye par la Cour pénale internationale (CPI), qui le soupçonne de crimes contre l'humanité.

 

jeuneafrique.com

 

Section: 
DONALD TRUMP CONVOQUE UN MINI-SOMMET AFRIQUE-USA À WASHINGTON : Enjeux minéraux, sécurité et diplomatie ciblée
ATTAQUES DU 1ER JUILLET : Bamako pointe des “sponsors étatiques” sans preuve  
MALI : Attaques jihadistes massives aux portes du Sénégal, une alerte ignorée ?
RÉPRESSION VIOLENTE AU TOGO : Trois jours de sang et de silence
L'AFRIQUE QUI BRULE ET CELLE QU'ON APAISE : Togo, Kenya, RDC-Rwanda, trois secousses, un même mépris
SONKO EN CHINE : Diplomatie active, accords concrets et nouvelle ère stratégique
CONFLIT IRAN-ISRAËL : Trêve fragile
CRISE NUCLÉAIRE : L’Ambassadeur d’Iran à Dakar interpelle la communauté internationale
RIPOSTE IRANIENNE CONTRE AL-UDEID : L'offensive de Téhéran bouleverse l’équilibre régional
ISRAËL-IRAN : Guerre préventive ou civilisationnelle ? 
EMPLOIS DANS LE MONDE EN 2025 : 53 millions seront créés, soit sept millions de moins que prévu
DIOMAYE PRESSENTI, BIO DÉSIGNÉ : Les coulisses d’un choix inattendu à la tête de la CEDEAO
YUVAL WAKS (AMBASSADEUR D’ISRAËL AU SÉNÉGAL) : ‘’S’il y a une réaction de l’État du Sénégal…’’
CRISE AU MOYEN-ORIENT ET ENVOLÉE DU BRUT : Le paradoxe pétrolier sénégalais
CONFLIT ENTRE ISRAEL ET L’IRAN : Péril sur l'ordre international
CYBERCRIMINALITE – DEMANTELEMENT RESEAU DE VOLEURS : Interpol neutralise plus de 20 000 adresses IP
MOUHAMADOU BASSIROU POUYE, SECRÉTAIRE GÉNÉRAL AFRICAIN DU CONSEIL D’AFFAIRES CHINE-AFRIQUE DE YIWU : ‘’La visite du Premier ministre va incontestablement redynamiser les échanges bilatéraux’’
En Afrique, le « travel ban » à géométrie variable de Donald Trump
SHARREN HASKEL (VICE-MINISTRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES D'ISRAËL) : "Si le Hamas nous rend les otages, il y aura la paix, sinon..."
CAUSE PALESTINIENNE : Les “amis de la Palestine” fustigent l'interdiction de leur sit-in