Des sanctions pénales et pécuniaires pour dissuader !
Des sanctions pécuniaires de 10 000 à 3 millions de francs Cfa, et pénales, avec des peines de prison de 5 à 6 mois. C'est autant de dispositions établies par le Code de la route pour les indisciplinés. Le directeur des Transports terrestres l'a rappelé hier, lors de la journée de sensibilisation pour les usagers de la route organisée par une association de mécaniciens.
Les accidents de la circulation sont devenus très nombreux cette année. Le plus grave s’est produit sur la route de Kaffrine où un camion est entré en collision avec un bus de transport occasionnant une vingtaine de morts. Dans la capitale, il n'est jamais rare de voir un piéton, ignorant les passerelles, fauché par un véhicule.
Pour conjurer ce fléau quotidien, l’Association des mécaniciens et mécaniciennes du Sénégal (A2MS) a organisé hier une journée de sensibilisation pour les usagers de la route afin de les convaincre d'utiliser systématiquement les passerelles. Mais selon le directeur des Transports terrestres, il est plus judicieux, après la sensibilisation, de passer aux sanctions pour lutter contre les accidents de la circulation. “S’il y a un accident de la circulation, on a l’habitude de dire que c’est le véhicule, mais c’est la sensibilisation sur l’homme qui est difficile...
Mais le Code de la route est là et elle prévoit des sanctions pécuniaires et pénales qu’il faut appliquer“, recommande Dramé Seck. A ses yeux, c’est le non respect des dispositifs de ce code qui est à l’origine de tous les problèmes notés aujourd’hui. C’est pourquoi il demande l’application des sanctions pécuniaires qui peuvent aller de 10 000 francs Cfa à 3 millions de F Cfa, et pénales avec des peines d’emprisonnement de 5 à 6 mois. “Il faut un changement de comportements pour venir à bout des accidents de la route. Les recommandations du Conseil interministériel sur la sécurité routière seront à cet égard largement partagées“, ajoute-t-il.
Quant aux mécaniciens et mécaniciennes, ils sont allés à la rencontre des piétons pour les inciter à recourir aux passerelles, et des chauffeurs pour l’application des règles de bonne conduite. “Les accidents de la circulation sont très nombreux. C’est pour cela que nous voulons parler avec les conducteurs pour qu’ils puissent contrôler leurs véhicules, les réparer, mais aussi sensibiliser les piétons qui traversent toujours la chaussée et sont souvent victimes d’accidents“, explique la présidente de l’A2MS, Alima Ndiaye Ba.
ALIOU NGAMBY NDIAYE
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