Le Mali a enregistré, ce samedi, son premier décès dû au coronavirus, à la veille des élections législatives tenues ce dimanche. Ainsi, malgré la progression de la maladie dans le pays et l’enlèvement du chef de file de l’opposition, les autorités maliennes ont tenu à maintenir les législatives, hier.

Le scrutin a ainsi été marqué par une forte abstention des électeurs dont la plupart ne se sont pas déplacés pour voter, à cause de la progression du virus dans le pays (18 cas hier) et de la persistance des violences djihadistes.

Les électeurs devaient renouveler les 147 sièges du Parlement en deux tours, pour ce dimanche et pour le 19 avril. À noter que ces législatives devaient se tenir depuis 2018, mais les mandats des parlementaires ont été prorogés à deux reprises, pour repousser la date des élections qui se sont finalement tenues hier.