Forte affluence, quelques couacs à la mi-journée
L’élection présidentielle malienne de ce dimanche 28 juillet a mobilisé les citoyens de ce pays meurtri par des mois d’incertitudes. Les opérations se déroulent normalement partout, sauf une certaine désorganisation liée dans l’orientation des électeurs, par exemple à Dakar.
Le Mali est face à son destin, ce dimanche 28 juillet, avec le premier tour de l’élection présidentielle. Tout se passe généralement bien au Mali et à l’étranger. Ce sont un peu plus de 6 900 000 électeurs qui sont appelés aux urnes. Sur ce nombre, 85% d’inscrits ont retiré leurs cartes d’électeur. Ils vont choisir entre 27 candidats. Côté sécurité, ce sont 6300 casques bleus, 3000 Français de l’opération Serval et l’armée malienne qui sont déployés sur le terrain.
Ici au Sénégal les opérations se passaient bien à la mi-journée, à l’ambassade malienne qui est un centre de vote, comme dans les autres bureaux répartis à Dakar et dans sa banlieue. Sauf que plusieurs électeurs sont un peu déboussolés de ne pas retrouver leurs noms sur les listes affichés et sont donc obligés de faire des va et vient entre les différents bureaux. La raison est que ces électeurs ont été rajoutés sur les listes des 37 bureaux de vote au Sénégal, puisque Bamako n’a pas accepté le rajout de 7 autres bureaux à ceux existant déjà au Sénégal. Il faut également préciser que le Sénégal regroupe les électeurs du Cap vert et de la Guinée Bissau.
Au Mali, le candidat Ibrahima Boubacar Keïta di IBK, candidat du Rassemblement des républicains (RDR), un des favoris de ce scrutin, voté vers 10h30. La forte affluence dans son centre de vote a fait qu’il n’a fait sa déclaration qu’à son domicile situé non loin. Mais déjà, il a marqué sa confiance et assuré s’en remettre au résultat des urnes.