Publié le 27 Sep 2012 - 13:26
RENTRÉE SCOLAIRE D'OCTOBRE

Le Sudes enjoint l'État de libérer les écoles

 

 

Le Syndicat unique et démocratique des enseignants du Sénégal (SUDES) a demandé à l’État de libérer les écoles pour les élèves. C'était hier au cours d'une conférence de presse dudit syndicat consacrée à la rentrée scolaire.

 

Selon le secrétaire général de l'intersyndicale, Amadou Diaouné, à moins de deux semaines du retour dans les classes, les établissements publics restent encore occupés par les sinistrés des inondations. Mais en même temps, a poursuivi le syndicaliste, «il (l'État) doit tout mettre en œuvre afin que ces populations soient transférées dans des abris décents». La rentrée scolaire a été fixée à la date du 8 octobre, mais auparavant, le 4 octobre, aura lieu la deuxième session de l'examen du Brevet de fin d'études moyennes (BFEM).

 

Au-delà, l'objectif du Sudes est que l'année scolaire et académique 2012-2013 soit placée sous le signe de la paix et du travail. Pour y arriver, rien de mieux que de «l'introspection» et de la «réflexion collective sur le devenir du système éducatif», a souligné Amadou Diaouné. Qui mesure l'urgence au fait que cette école «est assurément mal en point, en termes d’instabilité récurrente mais aussi et surtout en termes de rendements internes et externes».

 

Mais pour conjurer les facteurs de crise, il faut de la volonté. «L’établissement d'un climat de paix dans l'espace scolaire ne tombera pas du ciel, a averti le Sg du Sudes. Il faut terminer dans les meilleurs délais les négociations entre le gouvernement et l'ensemble des syndicats d'enseignants. Mais aussi que les nouvelles autorités des ministères en charge de l'éducation respectent les principes de la gestion démocratique» sur fond de «dialogue social franc».

 

A ce propos, Diaouné a lancé un avertissement au gouvernement. «Toute velléité de remise en cause de l'esprit des accords signés ne peut être tolérée.» Néanmoins, il a pointé du doigt la part de responsabilité de certains syndicats d'enseignants dans l'instabilité actuelle de l'école.

 

VIVIANE DIATTA

AVERTISSEMENT!

Il est strictement interdit aux sites d'information établis ou non au Sénégal de copier-coller les articles d' EnQuête+ sans autorisation express. Les contrevenants à cette interdiction feront l'objet de poursuites judiciaires immédiates.

 

 

 

 

 

Section: 
TARIQ RAMADAN AU SENEGAL : Présence remarquée, réactions contrastées
CARTOGRAPHIE DU SECTEUR PRIVÉ ET DES CHAÎNES DE VALEUR : Le pôle Nord ouvre  le bal et donne le tempo  
JOURNÉE DU MINISTÈRE DES PÊCHES À LA FIARA 2025 : Dr Fatou Diouf “pêche” pour sa chapelle
AFFAIRES POLITICO-JUDICIAIRES : Une justice qui résiste 
AFFAIRE ÉLEVÉE ÉCOLE ANTOINE DE PADOUE : La réaction de l'IA de Ziguinchor
BLANCHIMENT DE CAPITAUX et FINANCEMENT DU TERRORISME LIÉS À LA CYBERCRIMINALITÉ EN AFRIQUE DE L’OUEST : Le rapport alarmant du Giaba
Chanvre indien
Université de Bambey
PLAINTES DU SECTEUR PRIVÉ NATIONAL : Les attentes de la Cnes
SAINT-LOUIS : EN VISITE DANS  LE NORD : Le DG de l’Anam insiste sur la sécurité maritime
PROCÈS KHADY THIAM : “Je voulais juste mettre la pression... ”
LUTTE CONTRE LES INONDATIONS : Cinq mesures clés arrêtées par l’État
INDICE DE DÉVELOPPEMENT NUMÉRIQUE 2025 : Le Sénégal classé 97e  dans le monde et 10e en Afrique
IMAGES OBSCÈNES LORS D'UN FOSCO : L'école mise à nue
HAUTE TRAHISON : Le flou artistique 
INSULTES CONTRE L’ANCIEN PRÉSIDENT SALL : Azoura Fall placé en garde à vue
Trafic de drogue
COMMÉMORATION DE LA DISPARITION D'OMAR BLONDIN DIOP : La vérité sur les circonstances de sa mort souhaitée
LE PARI DU ‘’GAS TO POWER’’ : Entre ambitions de baisse des tarifs et réalité du terrain
ENTRETIEN AVEC ABDOULAYE DIENG, PRÉSIDENT DE L’AORT : ‘’Nous pouvons créer plus de 3 000 emplois, si l’État nous accompagne’’