Cinquante-six agents formés pour surveiller l’accès au Port
L’Institut de sécurité maritime interrégional de l’Académie régionale des sciences et techniques de la mer a formé 56 agents, pendant deux jours, au Port autonome de Dakar. La session de formation a pour objectif de donner les outils nécessaires de surveillance des accès à l’installation portuaire par des personnes non autorisées.
Cinquante-six agents ont été formés par l’Institut de sécurité maritime interrégional (ISMI) de l’Académie régionale des sciences et techniques de la mer (ARSTM) située à Abidjan, institut de référence en matière de sécurité/sûreté maritimes pour l’ensemble des pays du golfe de Guinée. L’encadrement des agents a eu lieu, durant deux jours, au Port autonome de Dakar. « Le Port de Dakar a bien accueilli les propositions des Wecaps (West and Central Africa Port Security). Ils nous ont été d’un intérêt assez significatif, depuis une année et demie. C’est une formation qui s’est tenue en 48 heures », indique le Commandant Ismaïla Bass, responsable adjoint de toute la sûreté portuaire. « On est en train de mettre en place un dispositif pour pouvoir apporter des réponses aux menaces auxquelles nous faisons face, tous les jours’’, a-t-il ajouté.
En outre, « le projet Wecaps, est un projet décliné par l’Union européenne en appui à certains pays d’Afrique de l’Ouest, du Centre, pour financer, aider, accompagner les États. C’est dans le cadre de la mise en œuvre du code ISPS, qui est un code qui porte sur les questions relatives à la sûreté des navires et des ponts contre les risques des attentats terroristes, des diverses menaces, c’est-à-dire la piraterie, les passagers clandestins, les vols etc », a souligné le Lieutenant-colonel Sékou Sanogo. Qui a représenté la direction des affaires maritimes et portuaires de Côte d’Ivoire.
A l’en croire, le montant du financement de ce projet tourne autour d’un million d’euros. Le Lieutenant-colonel Sékou Sanogo a indiqué que c’est un projet qui est étalé sur deux ans, et qui est presque à terme. Il rappelle que c’est une formation qui a été donnée précédemment au mois de mars 2022.
Pour la pratique, suite à la formation théorique, les participants sont divisés en deux groupes. Le premier groupe est formé par les agents de sûreté et de l’installation portuaire ; le second groupe concerne les gardes de sûreté qui sont les agents opérationnels sur le terrain qui déclinent en action pratique, concrète les opérations portuaires.
Le but de cette formation pratique est de rappeler aux agents ce qu’on leur a appris l’année dernière et de les impliquer de façon beaucoup plus concrète. Cette année, ils ont appris tout le processus qui est lié au code de l’IPS sur la menace, le niveau de sûreté maritime, la protection des biens des personnes, typologie des personnes qui peuvent menacer la sûreté du Port. Le groupe de 25 agents a reçu la formation ce mercredi 8, le deuxième lot de 31 agents a été formé le jeudi 9 février.
Faisant partie de cette formation, Louis Henry du centre opérationnel polyvalent a soutenu que cette session est bénéfique pour tous les agents du Port, parce que ça permet de cerner le milieu dans lequel ils évoluent. “Il est toujours bon d’apprendre de belles choses et surtout quand on est dans le domaine maritime. C ’est enrichissant pour pouvoir apprendre davantage, maîtriser tout ce qui tourne autour de la sûreté du Port”, avance M. Henry. D’autant plus qu’il ne faut pas oublier que le Port de Dakar, c’est 95% de l’économie nationale, d’après Louis Henry. La sûreté est primordiale “parce qu’on veut amener les bateaux étrangers à accoster au niveau du port”, témoigne-t-il.
DIANA DIA (Stagiaire)