Publié le 15 Dec 2021 - 19:28
SAINT-LOUIS – AUTOSUFFISANCE EN RIZ

Les acteurs de la filière engagés à relever le défi

 

L’autosuffisance en riz reste l’un des objectifs principaux de l’Etat du Sénégal. Certes, des efforts considérables ont été déployés par les autorités pour y arriver, dans le cadre du Programme national d’autosuffisance en riz (Pnar), mais on peut mieux faire. D’où le lancement officiel du Projet de développement de la chaine de valeur du riz-Sénégal (PDCVR) dans la capitale du Nord, à l’issue d’un Comité régional de développement (CRD).

 

Une rencontre qui a permis de partager avec les acteurs de la chaine de valeur du riz des informations sur les objectifs, l’approche et les stratégies du projet s’est tenue hier à Saint-Louis. Elle  a servi  également de  tribune aux différents acteurs de la chaîne du riz d’échanger sur la filière.

 Car le PDCVR est un important projet qui vient appuyer les grands efforts déployés dans la filière rizicole. Pour l’adjoint au gouverneur Mamadou Mamoune Diop, chargé du développement, l’objectif principal de l’Etat du Sénégal est d’atteindre l’autosuffisance en riz. Mais pour cela, a-t-il déclaré,  les responsables du projet et les différents bénéficiaires doivent travailler autour de  diverses  composantes. ‘’Il faut insister sur l’appui à la production et à la productivité du riz.

La zone Nord produit beaucoup de riz, mais la production peut être améliorée. On compte de nombreuses rizeries qui ne disposent pas de riz paddy pour faire fonctionner leurs unités de transformation. Donc, on peut augmenter la productivité au niveau régional’’, a-t-il précisé. L’organisation de la chaine de valeur, a-t-il poursuivi, mérite des améliorations, puisqu’il faut que toute la chaine, allant du producteur au commerçant, soit réorganisée, ‘’sans oublier le nœud de la guerre, à savoir les financements et la mise en œuvre’’.

Monsieur Diop a demandé aux bénéficiaires de s’approprier du projet et d’en faire leur propre affaire. ‘’Pour que le projet réussisse, même si la conception est stratégique,  la mise en œuvre doit être communautaire’’.

 A en croire Cheikh Mountakha Diarra, Chef d’antenne Nord du projet, l’objectif global du programme est de contribuer à réduire l’importation élevée du riz et de stimuler la croissance économique, en améliorant la production, la transformation et la commercialisation, et en renforçant la participation du secteur privé.

Il a enfin souligné que le projet travaille en synergie avec des partenaires. Pour plus d’efficacité, sa stratégie d’intervention repose sur le faire-faire avec les partenaires financiers et techniques du public et  du privé.

Ibrahima Bocar SENE (Saint-Louis)

 

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