Un soldat français tué au combat au Mali, annonce l’Elysée

Le caporal-chef Maxime Blasco, du 7e bataillon de chasseurs alpins de Varces (Isère), a perdu la vie au combat « contre un groupe armé terroriste ». Sa mort porte à 52 le nombre de soldats français tués au Sahel depuis 2013.
Un soldat français a été tué au combat au Mali, vendredi 24 septembre au matin, a annoncé l’Elysée dans la soirée, en faisant part de « l’émotion particulièrement vive » du président de la République française, Emmanuel Macron, qui « réaffirme la détermination de la France dans [sa lutte] contre le terrorisme ».
Le caporal-chef Maxime Blasco, du 7e bataillon de chasseurs alpins de Varces (Isère), tombé au combat « contre un groupe armé terroriste », avait reçu en juin la médaille militaire « pour la valeur exceptionnelle de ses services », précise l’Elysée dans un communiqué.
L’armée de terre a rendu hommage, sur Twitter, a un soldat qui « s’était illustré de nombreuses fois pour ses actions héroïques en opération dès 2017 au Mali en tant que tireur d’élite durant l’assaut d’une cache terroriste puis lors de l’infiltration d’une base de fabrication d’IED ».
Cinquante-deux soldats français tués depuis 2013
Sa mort porte à 52 le nombre de soldats français tués au Sahel depuis 2013 dans les opérations antidjihadistes « Serval » puis « Barkhane ».
Le 2 janvier, deux soldats, dont une femme, tous deux du 2e régiment de hussards de Haguenau (Bas-Rhin), avaient été tués dans leur véhicule blindé léger par un « engin explosif improvisé », lors d’une mission de reconnaissance et de renseignement. Cinq jours auparavant, trois soldats du 1er régiment de chasseurs de Thierville-sur-Meuse (Meuse) avaient été victimes, eux aussi, d’une bombe artisanale.
Ces deux attaques mortelles avaient été revendiquées par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), affilié à Al-Qaida.
Le Monde avec AFP
Section: