Publié le 20 May 2013 - 14:44
DEVELOPPEMENT

 Arona Ndoffène Diouf trouve en l’agriculture la panacée

 

 

Ministre conseiller du chef de l’Etat, Arona Ndoffène Diouf prône le retour à l’agriculture pour lutter contre la pauvreté endémique dans le pays. La terre, l’eau sont disponibles, les conditions réunies et il ne reste que la volonté.

 

Au cours d’une conférence sur la question agricole à Guédiawaye, le ministre conseiller du président de la République, l’économiste Arona Ndoffène Diouf, a déclaré : «nous avons vu la Banque mondiale qui nous a accompagnés depuis 1963 et qui n’a pas pu nous développer. Nous avons vu le Fmi d’autres organisations et même notre métropole qui nous a colonisés, cela fait 53 ans qu’ils n’ont pas pu au moins développer l’Afrique de l’Ouest».

Donnant l’exemple des Etats-Unis qui se sont développés à partir de l’agriculture, Arona Ndoffène Diouf plaide pour un retour massif à la terre. «Aujourd’hui, il y a au moins quatre pays qui émergent de la pauvreté et qui commencent à se développer et que représentent la Chine, le Brésil, l’Inde et même l’Afrique du Sud. Nous ne devons pas être là à attendre tout le temps la France, à solliciter des aides et des prêts du Fmi, de la Banque mondiale et d’autres organisations».

Selon le conseiller de Macky Sall, «l’agriculture qui a développé ces pays, c’est une superficie cultivable et de l’eau. Nous avons 19 millions d’hectares, nous n’habitons que sur 7 millions d’hectares, cela veut dire que nous avons 12 millions d’hectares qui sont inhabités. Nous avons aussi 1700 km d’eau que représente le fleuve Sénégal. Il ne reste que la volonté individuelle et ne pas tout le temps attendre du gouvernement».

A l’en croire, les indices de développement ont montré à travers le monde, grâce à des études, que la plupart des Africains vivent au dessous de un dollar par jour. «Cela veut dire simplement que toute la population sénégalaise, à la moyenne, vit au dessous de 500 F Cfa par jour et c’est scandaleux. Alors que nous avons toutes les potentialités de faire de notre pays un pays émergent», se désole-t-il.

 

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