Publié le 12 Jun 2014 - 20:29
OUMAR TOP (DIRECTEUR GÉNÉRAL DES ÉLECTIONS)

''Je ne peux garantir qu’il n’y aura pas de confusion''

 

La pléthore des listes d'investitures aux élections du 29 juin ne seront pas sans conséquence sur le déroulement du vote. C’est la conviction du Directeur général des Élections (DGE), Oumar Top. ''Je ne peux pas garantir qu’il n’y aura pas de confusion'' le jour du vote avec le nombre de bulletins de vote à confectionner, a-t-il déclaré, hier, lors du séminaire de formation organisé à l’intention des journalistes.

Il a dit s’attendre à ce qu’il y ait des similitudes dans les couleurs des bulletins ; ce qui pourrait rentre difficile l’identification des bulletins de chaque parti et coalition de partis. Toutefois, le DGE rassure que toutes les dispositions seront prises dans ‘’l’impression, la distribution des bulletins au niveau des régions’’ avant le jour du scrutin.

Auparavant, le directeur de la Formation et de la Communication au ministère de l’Intérieur, Kazmir Cissé, est revenu sur les ‘’innovations’’ introduites dans le nouveau code électoral et leurs implications. Parmi ces ‘’innovations’’, il y a la suppression de la région (collectivité locale) érigée désormais en département ; le passage des communautés rurales en communes ; des communes d’arrondissement en commune de plein exercice.

De manière pratique, les électeurs auront à ''voter une fois mais s’exprimeront deux fois'' dès lors qu’ils éliront à la fois les conseillers municipaux et le maire. Pour ce qui est des villes (Dakar, Guédiawaye, Pikine, Thiès,  Rufisque), M. Cissé explique que les électeurs ''voteront deux fois mais s’exprimeront trois fois'' pour élire les conseillers municipaux, départementaux, et leur maire.

Contrairement à certaines craintes, il a indiqué qu’il n’a jamais été question que le président de la République désigne les conseillers de ville, même s’il reconnaît que le ‘’mot gêne’’. Convoquant l’article L 251, il précise que les conseillers municipaux de la ville sont désignés à partir des élections des conseillers municipaux des communes qui la composent.

Pour moitié provenant des conseillers élus sur les listes proportionnelles ; et pour moitié venant des conseillers élus sur les listes majoritaires. Mais étant donné que ''chacune de communes dispose par scrutin au minimum de deux sièges au conseil municipal'', poursuit-il, la loi donne ‘’la prérogative’’ au chef de l’État ‘’d’attribuer par décret des sièges supplémentaires (…) en fonction de la taille de la population concernée’’.

 

 

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