Les femmes du FPDR sonnent la mobilisation
En prélude au grand rassemblement du 21 novembre prochain, les femmes du Front Patriotique pour la Défense de la République (FPDR) sonnent la mobilisation et se disent même prêtes à battre le macadam.
Autorisation ou pas, les femmes du Front Patriotique pour la Défense de la République (FPDR) iront bel et bien participer au meeting du 21 novembre prochain. Elles l’ont fait savoir ce week-end, lors d’une conférence de presse tenue à la permanence du parti démocratique sénégalais. Une occasion pour les femmes libérales d’accuser Macky Sall de violer la constitution et de placer le sommet de la Francophonie au dessus de celle-ci. Ainsi, pour les femmes du FPDR, le respect de la constitution demeure non négociable, car tous les citoyens ont le droit de se réunir et de manifester conformément à la loi. ‘’Le gouvernement semble être revenu sur sa position.
C’est tant mieux ! Tout ce que nous demandons aux autorités administratives, c’est l’encadrement et la sécurisation de la manifestation’’, a lancé Ndèye Guèye Cissé. Selon cette dernière, la porte-parole du jour, pour avoir un Etat de droit, il faut que le pouvoir gouverne mais que l’opposition s’oppose de façon républicaine. Cependant, de plus en plus, regrette Mme Cissé, notre démocratie connaît du recul. S’y ajoute que, de l’avis des femmes du front de l’opposition, il y a des questions plus essentielles auxquelles le pouvoir de Macky Sall devrait s’intéresser. Comme par exemple le respect de ses engagements électoraux en réduisant notamment son mandat.
Dans le même sillage, la responsable de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (CNTS/FC), Bakhaw Diongue, a déploré la cherté de la vie et la dégradation de plus en plus des conditions sociales de la population. Aux dires de la sœur d’Aïda Diongue, le Sénégal connaît en ce moment une crise aigue dans les secteurs de l’éducation, de l’eau et de l’électricité.
S’agissant du limogeage du procureur spécial près la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI), Alioune Ndao, la responsable syndicaliste pense qu’il était temps de répondre à ‘’une demande sociale’’. ‘’Il était arrogant et personne ne comprenait sa position à la Cour. Alioune Ndao ne réglait pas les problèmes de Macky, au contraire ses agissements allaient à l’encontre des intérêts de celui-ci’’, a martelé Mme Diongue. Le procureur spécial, poursuit-elle, voulait mettre de l’huile sur le feu en convoquant encore d’autres leaders du PDS.
MAMADOU DIALLO (Stagiaire)