LE PIC III prolongé jusqu’en 2017
La 12ème session de la commission de partenariat entre le Sénégal et le Grand-Duché du Luxembourg a procédé, hier, à sa revue à mi-parcours. Ainsi, le Programme indicatif de coopération (PIC III) a été prolongé jusqu’en 2017.
Le Programme indicatif de coopération III (PIC III) entre le Sénégal et le Grand-Duché du Luxembourg est prolongé d’un an. Désormais, il lie les deux pays jusqu’en 2017. La signature du prolongement du PIC III a été effectuée hier par le ministère de l’Économie, des Finances et du Plan, Amadou Ba, et le ministre de la Coopération du Luxembourg Romain Schneider. Ce programme qui avoisine les 50 milliards de F Cfa est à sa douzième session. Ce projet d’aide au développement englobe des activités concernant la santé, la formation professionnelle, la gouvernance locale, l’appui à l’exécution nationale, l’hydraulique et l’assainissement.
Selon le ministre Romain Schneider, le renforcement de l’alignement du PIC III est décidé par rapport à l’exécution du Pse et à la programmation conjointe de l’Union européenne au Sénégal qui est en cours d’élaboration. ‘’Le PIC en cours a permis de franchir un nouveau pas en terme d’innovations, tant pour nos partenaires sénégalais que pour la coopération luxembourgeoise’’, se réjouit M. Schneider. Le but ultime du projet est de maximiser les contributions, en vue de l’atteinte des objectifs du Plan Sénégal émergent au bénéfice des populations les plus vulnérables. Le ministre de la Formation professionnelle, Mamadou Talla, présent à la cérémonie, a noté un satisfecit dans la mise en œuvre du programme. Il affirme qu’ils sont dans une dynamique de recherche de solutions pour être beaucoup plus performants. ‘’La coopération est dynamique, extrêmement importante, souple et validée’’, a-t-il dit.
Des points positifs
Par ailleurs, d’après toujours Mamadou Talla, beaucoup de points positifs ont été obtenus grâce à cette coopération. Des centres de formation ont été réalisés et ont déjà démarré leurs activités, ainsi que des infrastructures comme les centres de santé de Richard Toll, Thilogne, Ranérou. La zone nord a aussi été prise en compte.
Au total, le programme est présent dans sept régions du Sénégal. Il présente, d’après lui, une particularité que le ministre a bien appréciée. ‘’C’est un programme particulier dans son agencement, organisation et le pilotage où c’est nous qui exécutons, décidons avec eux ce que nous voulons faire’’, annonce Mamadou Talla. Ce qui prouve, dit-il, l’ambition de se projeter au PIC IV (2018-2022) qui arrive en améliorant davantage les procédures et méthodes dont les jeunes occuperont une place importante. ‘’Nous avons voulu innover avec ce programme. Jusque-là, l’exécution n’était pas nationale mais, c’est aujourd’hui par nos services, le ministère des Finances, que le budget est exécuté’’. L’adhésion à ce modèle d’autres partenaires comme le BIT, la Belgique, en est une parfaite illustration.
AIDA DIENE