Publié le 24 Feb 2017 - 16:14
TAUX DE CROISSANCE EN 2016

Le Sénégal officialise 6,7% 

 

C’est désormais officiel. Le Sénégal a réalisé un taux de croissance de 6,7% en 2016. Ce qui dépasse de 0.1 point les prévisions qui étaient estimées par le Fonds monétaire international (Fmi) à 6,6%.

 

Le Sénégal a obtenu un taux de croissance de 6,7% en 2016, a annoncé hier le ministre de l’Économie, des Finances et du Plan, lors de l’atelier de lancement de la Revue annuelle conjointe (RAC) 2017. Comparé à 2015 (6,5%), le Sénégal a fait un bond de 0,2%.  Pourtant, les prévisions de croissance étaient arrêtées à 6,6%. Lors d’un point économique de la Direction des prévisions et des études économiques (Dpee), le directeur de la Planification et des politiques économiques, Pierre Ndiaye, expliquait qu’il y avait des facteurs de risques pour atteindre cette projection de croissance de 6,6%. Finalement, le Sénégal a su éviter ces obstacles liés à la situation d’insécurité dans la sous-région, les retards dans l’exécution des projets phares du PSE, pour atteindre une croissance de 6,7%.

Si cela est possible, d’après Amadou Ba, c’est parce que la situation économique et financière du pays ‘’s’est nettement améliorée’’. Amadou Ba se réjouit de la ‘’bonne portée’’ du cadre macroéconomique, de l’augmentation des investissements agricoles. Ce qui a eu comme impact une ‘’nette amélioration’’ de la production agricole.

Le ministre auprès du président de la République, Chargé du Suivi du PSE, a eu une autre lecture de ce résultat (taux de croissance de 6,7%). C’est le fruit, dit-il, de trois années de mise en œuvre du Plan Sénégal émergent. D’après Abdou Aziz Tall, qui prenait part à cet atelier, le résultat du PSE se manifeste aussi ‘’à travers les différents programmes : PUDC, CMU, électrification rurale, hydraulique rurale, dont la principale finalité est l’amélioration des conditions des populations défavorisées’’.

‘’La croissance se mange’’

En outre, le ministre Chargé du Suivi du PSE n’a pas manqué de répondre à ceux qui véhiculent l’idée selon laquelle la ‘’croissance ne se mange pas’’. D’après Abdou Aziz Tall, ce dicton populaire est totalement faux, parce que ‘’la croissance se mange’’. L’ancien directeur de Cabinet du président de la République estime que dire que la croissance ne se mange pas, c’est ‘’nier le fait que les chefs de famille qui ont trouvé du travail, dans le cadre de la mise en œuvre du PSE, de tous les travailleurs de Diamniadio qui s'activent à la construction d'une ville nouvelle et surtout les Sénégalais qui se sont investis dans l'agriculture, que le fruit de leurs efforts qui se retrouvent tous les jours dans les plats qu'ils offrent à leurs familles ne sont pas tirés de la croissance’’. ‘’Oui la croissance se mange et elle nourrit son peuple", répond avec conviction l’ancien directeur du Bureau organisation et méthode (BOM).

ALIOU NGAMBY NDIAYE

 

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