Fuckup Nights
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La fondation Friedrich Naumann pour la liberté, en collaboration avec l'Université catholique de l'Afrique de l'Ouest (Ucao), a organisé, mardi dernier, la 13e édition des Dakar Fuckup Nights. Au cours de cette soirée, quatre entrepreneurs ont pu partager leurs succès et leurs échecs avec le public. Les échanges ont permis de tirer des leçons et d’apporter des solutions aux événements futurs. C’était aussi l’occasion, pour les uns et les autres, d’apprendre davantage sur l'écosystème entrepreneurial. ‘’Le monde n’a pas été construit en une journée.
Beaucoup d’entrepreneurs ont des échecs, mais cela ne les empêche pas de poursuivre l’aventure. L’autre chose, dans la société sénégalaise, on parle rarement d’échec. L’échec est une partie normale de la vie d’un entrepreneur. Le Sénégal est un pays stable. En Allemagne, l’économie repose sur les petites et moyennes entreprises’’, a affirmé Jot Harten, Directeur général de la fondation Friedrich Naumann pour l’Afrique de l’Ouest.
...L’objectif des Fuckup Nights, c’est également de permettre aux personnes qui ont des projets ou qui sont dans l’entrepreneuriat d’apprendre d’autres entrepreneurs qui ont une expérience et ont aussi peut-être connu des échecs au cours de leur odyssée entrepreneuriale. Selon l’entrepreneure Valéry Traoré, Directrice de Nyel, tout est une question de persévérance.
‘’Cela fait 12 ans que je suis dans l’entrepreneuriat. J’ai 27 ans. J’ai monté une entreprise qui avait pour ambition d’être une entreprise de plaidoyer. L’ambition, c’était de se positionner sur le monde. Je peux dire que ce pari est réussi’’, a-t-elle fait savoir. Le directeur adjoint de l’Ucao, Louis Gomis, estime, pour sa part, que la fondation permet à l’établissement d’avoir des ressources extérieures. ‘’Avec cette session d’échange, nos étudiants pourront se prendre en charge à leur sortie pour créer des emplois. C’est une réponse au chômage des jeunes’’, a-t-il ajouté.