Sonko-Adji Sarr
Bah Diakhaté, le leader de la Génération républicaine, a fait face à la presse, hier, pour appeler la justice sénégalaise à vider le dossier qui oppose Ousmane Sonko et Adji Sarr. "Le Sénégal, qui a vu des générations de politiciens passer avec un discours responsable, fédérateur, semble prendre une tangente catastrophique. Nous avons vu un homme politique dénommé Ousmane Sonko arriver accidentellement sur la scène politique par le mensonge d'abord, concernant sa carrière professionnelle, mais aussi par le fait qu’une citoyenne sénégalaise a porté plainte contre lui pour viol répétitif et menaces de mort.
Ce même homme nous a servi comme prétexte qu'il a été malade tel le «Le malade imaginaire» de Molière. Il est parti dans un lupanar et s'est donné à de jeunes filles. Il (Sonko) continue toujours sa marche menée par la manipulation, l'arrogance et nous a servi un complot d'État. Il a appelé la jeunesse sénégalaise à l'insurrection. Quatorze jeunes sont morts, des milliards investis par des Sénégalais engloutis dans le feu. Aujourd'hui, la victime semble être prisonnière", a indiqué M. Diakhaté.
...Avant de poursuivre dans la menace : "Le présumé coupable, libre comme le vent, est devenu maire. Aujourd'hui, il nous déclare une certaine candidature pour 2024. Nous, Génération républicaine, nous n'avons qu'un seul mot à dire : avant toute candidature ou tout projet, il faut qu'il y ait procès, car ce pays est un État, une république. Nous ne saurons admettre que Sitor Ndour, citoyen sénégalais, soit accusé de viol par une citoyenne et qu'il soit déposé en prison en attendant son procès et qu'un autre Sénégalais, qui a été accusé par les mêmes faits, par une Sénégalaise du nom d’Adji Raby Sarr, que la justice traine les pieds.
C'est inadmissible. Trop, c'est trop et dans tous les départements du Sénégal, nous ferons ces mêmes points de presse pour interpeller l'État du Sénégal afin que la justice convoque Ousmane Sonko pour l'entendre dans le fond du dossier et ensuite le confronter avec Adji R. Sarr. Ainsi, le procès aura lieu et l'occasion sera offerte à Ousmane Sonko de nous donner devant la cour et les Sénégalais les noms de tous ceux qui ont comploté au mois de mars 2020. Nous ne pouvons admettre que l'État ferme les yeux et le laisse continuer sa marche vers le palais, comme il le dit. C'est impossible."