Luis Enrique et le PSG jouent déjà très gros
Après la défaite à Newcastle, le PSG n’aura pas le droit à l’erreur lors de la réception de l’AC Milan. Luis Enrique et ses hommes en ont bien conscience.
Le PSG ne s’attendait peut-être pas à être dans une situation périlleuse dans cette phase de groupes de Ligue des Champions. Vainqueurs du Borussia Dortmund lors du premier match (2-0), les Franciliens ont surtout chuté lourdement à Newcastle il y a trois semaines (4-1). La réception de l’AC Milan demain au Parc des Princes (21h) est déjà un tournant durant ce premier tour. Une nouvelle défaite compromettrait sérieusement les chances de qualifications des hommes de Luis Enrique, lequel a été très critiqué après la tactique mise en place à St James’ Park.
Il s’agit de ne pas subir un nouvel affront lors de cette double confrontation (le PSG se rendra à San Siro le 7 novembre). C’est justement ce que craint l’entraîneur espagnol en conférence de presse, bien conscient qu’il fait face à un virage pour la suite de cette saison. «C’est un tournant pour tout le monde. Pour nous, c’est une grande opportunité, ces deux matchs contre l’AC Milan. Jusqu’à la dernière journée, je pense qu’on ne saura pas (le nom des qualifiés, ndlr). Ça va conditionner les circonstances des trois dernières journées», assure-t-il.
La pression sera présente
D’après le coach du PSG, ce groupe est si équilibré que tout le monde peut terminer premier, comme dernier. «C’est pour ça que c’est le groupe de la mort: les quatre équipes peuvent passer dans ce groupe.» En face, les Rossoneri sont eux aussi dos au mur. Après deux matchs nuls lors des deux premiers matchs, ils occupent la 3e place de leur groupe. Gianluigi Donnarumma, formé chez les Lombards, connaît lui aussi l’importance de cette double confrontation. «Ce sont deux matches compliqués. Je ne sais pas s’ils seront décisifs, mais ils sont importants. On doit faire le maximum pour gagner demain.»
«La pression sera des deux côtés du terrain. C’est un match compliqué. On savait qu’on allait jouer contre une équipe qui revenait en Ligue des champions (Newcastle, ndlr). On a fait des erreurs, on en a subi quand on en a fait. La différence en Ligue des champions c’est qu’il ne faut pas commettre des erreurs, d’en faire le moins possible, explique le portier italien à la veille de cette première confrontation entre les deux équipes. Demain, ça doit être un match où on ne doit pas faire d’erreur. On doit attaquer. Notre équipe, notre style, c’est d’attaquer et d’essayer de faire mal à Milan.» C’est dit.
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