Publié le 23 Dec 2024 - 20:32
PATRONAT

Une semaine sous haute tension

 

Minée par un contentieux qui date depuis 2010, la Chambre de commerce de Dakar, qui s'apprêtait à voter son budget 2025 cette semaine, doit faire face à plusieurs fronts juridico-administratifs ouverts par Serigne Mboup et ses amis qui contestent la légitimité de son président Abdoulaye Sow, mettant sur la table une décision de justice qu'ils peinent à appliquer depuis 2012. 

 

C'est une guerre interminable. Cela fait plus de 10 ans que ça dure. Sans que l'autorité ne daigne prendre ses responsabilités pour régler de manière définitive cette question qui pénalise ce maillon essentiel de la vie économique, à savoir la Chambre de commerce, d'industrie et d'agriculture (CCIA), en particulier celle de Dakar. Cette longue bataille a d'ailleurs pris une nouvelle tournure depuis quelques jours, avec des plaintes et contre plaintes tous azimuts.

Très engagé dans ce combat, le président de l'Union nationale des chambres de commerce, d'industrie et d'agriculture du Sénégal (UNCCIAS), Serigne Mboup, invite les nouvelles autorités à corriger “ce grave manquement” qu'il impute à l'inertie du précédent régime. “Tout ce que nous demandons, c'est l'application d'une décision de justice. Je pense que ce n'est pas trop demander. La preuve, dans l'affaire de la mairie de Dakar, on n’a eu aucun mal à tirer les conséquences de la décision de justice pour faire partir le maire. C'est encore plus simple ici, parce que non seulement le président (de la CCIAD) est illégal, mais aussi il est illégitime. Quinze ans d'illégalité, c'est trop. Il est temps que ça cesse”, pestent M. Mboup et ses amis qui ont également introduit plusieurs procédures judiciaires. 

Alors que le juge des référés doit se pencher aujourd'hui lundi 23 aout, sur la requête de Birane Yaya Wane, le président de la Chambre de commerce de Dakar devra aussi faire face à une autre procédure initiée par Serigne Mboup pour notamment les délits de “diffamation et usurpation de fonction”. Sur les faits dans ce dernier dossier, il est surtout question du fait que le président de la Chambre de commerce de Dakar se réclame aussi président de l'Union nationale des chambres de commerce depuis 2023, à la suite d’une élection qui, selon M. Mboup, s'était tenue en toute illégalité. 

À l'origine de cette longue bataille avec plusieurs rebondissements, il y a les élections controversées de 2010, lors desquelles feu Amadou Lamine Niang avait été déclaré vainqueur. Soupçonnant des irrégularités, Birane Yaya Wane avait saisi les juridictions compétentes pour contester les résultats. Au terme d'une longue procédure, il finit par obtenir une décision définitive, avec l'arrêt des chambres réunies de la Cour suprême intervenue le 20 décembre 2012. Malheureusement pour lui, entre-temps, un nouveau régime était arrivé au pouvoir et ils auront du mal à faire appliquer la décision. Lamine Niang va rester à son poste jusqu'à son décès en 2016. Il fut remplacé par Daouda Thiam qui va assurer l'intérim jusqu'en 2019. Après l'éclatement de divergences avec les autres membres du bureau, le gouverneur, à l'époque Al Hassane Sall, s'est vu contraint d'organiser de nouvelles élections qui avaient abouti au choix d’Abdoulaye Sow comme président, successeur de Lamine Niang. 

Pour Birane Yaya Wane, cette élection de 2019 reposait sur du faux. À l'en croire, Abdoulaye Sow ne pouvait même pas se prévaloir de la qualité d'élu, indispensable pour prétendre diriger une chambre de commerce. “La sous-section agriculture dont il relevait a été invalidée lors des dernières élections de 2009”, fulmine M. Wane, qui dit avoir entamé une nouvelle procédure auprès de la Division des investigations criminelles pour tirer au clair certaines zones d'ombre.

L'administrateur de société ne s'est pas limité à cette procédure pénale. Il a aussi saisi le juge d'une requête aux fins d'être autorisé à assigner à bref délai, dans le but de mettre un terme à la situation d'illégalité qui prévaut, selon lui, depuis 2010. À l'en croire, non seulement l'actuel président de la Chambre de Dakar n'a pas la qualité, mais aussi son bureau est plein de personnes sans qualité. 

Abdoulaye Sow : Birane Yaya a été débouté

Accusé de faux et de manipulations, Abdoulaye Sow, joint par ‘’EnQuête’’, rejette totalement les accusations. “On me fait vraiment un mauvais procès. Moi, j'ai été choisi comme président à la suite d'élections organisées sous la supervision du gouverneur de Dakar Al Hassan Sall, sur instruction de la ministre en charge du Commerce, à l'époque Aminata Assome Diatta, suite à une crise qui avait commencé de paralyser la chambre de commerce. C'est comme ça que j'ai été choisi. Je précise que l'élection a été organisée sous la supervision du gouverneur et sur instruction de la ministre de tutelle. On ne peut pas venir plus de cinq ans après crier à une irrégularité”, se défend M. Sow, qui est également revenu sur la genèse de ce litige qui dure depuis plus de 10 ans.

 “Il faut retenir que les dernières élections remontent à 2010. Entre-temps, il y a eu une réforme instaurant une chambre nationale et une chambre d'agriculture. C'était en 2017. Mais depuis lors, les décrets d'application ne sont pas sortis à cause des acteurs du secteur privé qui ne sont d'accord sur rien du tout”, confie-t-il, non sans préciser que Dakar est loin d'être une exception. “C'est le statu quo partout. C'est valable pour toutes les chambres de commerce. Je ne comprends donc pas pourquoi l'acharnement sur le cas de Dakar. Je dois d'ailleurs préciser que Birane Yaya Wane avait saisi la justice et a été débouté sur la question de mon élection”.

Le président Sow n'a pas manqué de brandir les différentes pièces sur lesquelles il se fonde pour dire qu'il a été bien élu. Parmi ces pièces, un procès-verbal signé par le gouverneur Sall lui-même qui dit qu'il constate que Sow a été élu avec 33 voix contre 27 pour son adversaire Ibrahima Lo (lors de l'élection de 2019). Il figure également dans les pièces présentées par M. Sow l'acte de convocation de cette assemblée générale, mais aussi la lettre par laquelle l'ancienne ministre du Commerce Assome Diatta demandait l'organisation de l'AG. 

Mais pourquoi cette guerre féroce entre différents acteurs du secteur privé ? Difficile de ne pas penser aux enjeux financiers importants et à la place stratégique de la chambre de commerce, en particulier celle de Dakar, qui couvre l'essentiel de l'économie et des entreprises les plus importantes. À titre illustratif, pour l'année 2024, le budget de l'institution était estimé à plus de trois milliards de francs CFA.

Selon Serigne Mboup, 90 % de ce budget “provient du pont-bascule au niveau du Port autonome de Dakar, des ristournes du Conseil sénégalais des chargeurs (Cosec). L'État ne donne qu'une subvention de 26 millions de francs CFA” indique M. Mboup, qui précise : “Ce sont des fonds publics et le public a son mot à dire. On peut faire beaucoup de choses avec ces fonds, si la chambre était bien gérée. Malheureusement, les chambres ne jouent pas encore le rôle qui devait être le leur.”

Embouchant la même trompette, Mor Seck a tenu à inviter l'opinion à se saisir de cette question qui n'a que trop duré et qui empêche l'institution de jouer pleinement son rôle. “Ceci est une cause nationale et je pense que tout le monde doit se sentir concerné. La chambre de commerce gère des deniers publics. Les gens qui la dirigent ont besoin non seulement d'être choisis légalement, mais aussi ils doivent être légitimes. Le ‘Jub, Jubal, Jubanti’ si cher au nouveau régime doit s'appliquer dans toute sa rigueur, pour remettre de l'ordre dans l'institution”, préconise-t-il. 

L'État donnait 100 millions chaque année à certaines organisations patronales

Depuis 2010, ce combat perdure, mais il semble plus concerner Serigne Mboup et ses amis. Pourquoi les autres acteurs du secteur privé ne paraissent-ils pas concernés ? Là encore, c'est une question de butin à se partager qui revient.

En fait, expliquent tout de go Serigne Mboup et ses amis, certaines organisations patronales profitent de la situation qui prévaut, avec une chambre de commerce très fragile à Dakar. Pour eux, les organisations patronales, non seulement empiètent dans les compétences des chambres consulaires, mais aussi elles arrivent à se partager un certain nombre d'avantages. “Le Cosec donne 400 millions F CFA à quatre organisations patronales que sont le Conseil national du patronat (CNP), la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (Cnes), le Mouvement des entreprises du Sénégal (Meds) et les Groupements économiques du Sénégal (Ges). Cela ne repose pas sur des critères objectifs, parce que chacun peut créer son organisation patronale et réclamer les mêmes droits. Sur la base de quels critères on va les départager ?”, s'interroge le PDG de CCBM qui n'a pas manqué de saluer la décision du nouveau DG du Cosec de ne pas verser ces subventions.

“Le nouveau directeur s'y est opposé et nous sommes entièrement en phase”, soutient M. Mboup. S'y ajoutent les nombreux postes de représentation que les patronats se partagent dans différentes institutions, avec des avantages financiers non négligeables.

C'est d'ailleurs pourquoi, fustigent les contestataires, certains patrons refusent de lâcher la tête de leurs organisations, même après des décennies de règne sans partage. “Ils sont comme des imams ou des khalifes. Seule la mort peut les faire quitter”, peste Serigne Mboup, pour qui c'est aussi l'une des raisons pour lesquelles le secteur privé est en mille morceaux, chacun cherchant à avoir sa part du gâteau.

À la question de savoir s'il a des problèmes particuliers avec certains de ces patrons, Serigne Mboup a tenu à préciser : “Il n'y a rien de personnel dans ces combats que nous menons. Ce que je leur reproche, c'est de refuser de bouger. Ils ont fait presque 40 ans pour certains, comme s'ils étaient des imams dans une mosquée. C'est effectivement un problème. En Côte d'Ivoire, ça change tous les 5 ans, maximum 10 ans. En France et dans tous les pays, ça change. Même en Gambie, il y a des changements à la tête du patronat. Pourquoi ici les gens ne veulent pas partir et qu'on ne doit pas en parler ? C'est un vrai problème”. 

Le malheur des chambres fait le bonheur des autres organisations 

Fervent défenseur des chambres de commerce, Serigne Mboup estime que les associations prennent aussi des attributions qui, normalement, doivent revenir aux chambres de commerce “bien organisées” comme le prévoit la loi. Par exemple, ces organisations ne peuvent pas dire qu'elles représentent le secteur privé ; elles ne représentent que leurs membres, peste le patron, également maire de Kaolack. 

 “Si on veut aller vers le développement, il faut un secteur privé fort. Mais s'il n'y a pas de chambre de commerce forte, ce sera difficile de bâtir un secteur privé digne de ce nom”, renchérit l'opérateur économique Mor Seck, qui estime que le dynamisme économique repose sur le renforcement de ces institutions. “Le secteur privé doit prendre le relais pour le développement de ce pays. Malheureusement, nous avons un secteur privé éclaté en mille morceaux. La seule structure qui peut permettre de tout fédérer, c'est la chambre de commerce. Mais il y a un complot ourdi par les chapelles. On a créé beaucoup d'agences pour jouer des rôles qui, dans d'autres pays, sont gérés par les chambres de commerce. Apix, Bureau de mise à niveau... Ce sont des structures dont on aurait même pu se passer avec des chambres fortes”.

Pendant ce temps, du côté de la Chambre de commerce de Dakar, on préparait activement l'assemblée générale annuelle qui devait se tenir ce 26 décembre, avec à l'ordre du jour plusieurs points, dont l'adoption du budget pour l'année 2025.

Selon le camp d'Abdoulaye Sow, toutes ces accusations sont injustifiées. “Ces gens avaient saisi la justice suite à mon élection et ils ont été déboutés. Ce qu'ils disent ne repose donc sur rien du tout”, fulmine M. Sow. 

 

Points de vue mitigés sur la multitude d'organisations

Pour beaucoup, il y a trop d'organisations patronales au Sénégal. CNP de Baidy Agne, Cnes d'Adama Lam, Meds de Mbagnick Diop, CIS de Pierre Goudiaby Atépa, C50PN d'Abdoulaye Sylla. La liste est loin d'être exhaustive. Si pour certains de ces dirigeants, on connait bien les entreprises, pour d'autres, difficile de dire quelles sont leurs entreprises. Une véritable question de légitimité qui se pose. Et pourtant, leurs positions leur permettent d'avoir de nombreux privilèges et d'aller partout soi-disant pour représenter un secteur où ils sont loin d'être les plus méritants. 

Interpellé sur cette multitude d'organisations syndicales, Papa Ngagne Dièye, acteur dans les BTP, trouve, contrairement à beaucoup d'observateurs, qu'il n'y a pas trop d'organisations. “Je pense que ce n'est pas un problème. Je trouve qu'il n'y en a pas beaucoup. Nous devons avoir des organisations patronales spécialisées. Au moins une organisation ou même plusieurs dans chaque secteur d'activité : l'industrie avec ses différentes sous-branches (agroalimentaire, mines...), l'agriculture avec ses différentes sous-branches (maraichages, riziculture...), idem dans les BTP avec ses sous-secteurs. L'essentiel est que ces organisations puissent jouer leurs rôles, qu'elles soient bien organisées et dirigées par des personnalités légitimes qui les maitrisent, pas des gens qui sont juste là pour les privilèges”, commente-t-il. 

À son avis, ce n'est pas encore le cas. Les organisations actuelles ne jouent pas leur rôle. “Elles devraient pouvoir prendre en compte efficacement les préoccupations de leurs secteurs, en essayant de les remonter au niveau supérieur. Elles doivent aussi aider à fédérer les acteurs, à constituer une force de proposition et d'alerte. Il faut aller plus vers des organisations spécialisées pour que ce soit véritablement le cas”, plaide l'opérateur économique.

Bien organisées pense-t-il, ces associations pourront aider à relever le niveau du privé national. Il ajoute : “Nous avons effectivement un secteur privé très faible pour faire face à la concurrence étrangère qui arrive avec un soutien de leurs États qui disposent de gros moyens. On peut citer le cas de l'autoroute Ila Touba. Les Chinois arrivent au Sénégal avec un marché de 300 milliards F CFA, qui leur permet d'amortir tous leurs équipements. À partir de là, ils s'implantent et postulent à tous les marchés. On ne peut les comparer avec des entreprises sénégalaises qui peinent à avoir des contrats de plus de 20 milliards”, constate le constructeur. 

Revenant sur les chambres de commerce, il pense qu'elles ne sauraient jouer le rôle de catalyseur qui doit revenir aux associations privées spécialisées. “Je pense que la chambre de commerce ne peut pas jouer un rôle de catalyseur. Elle peut, en sus de son rôle habituel par rapport aux registres de commerce et à certaines formalités, être un lieu de rencontre, d'échange, d'organisation de foires. Mais pas de porter les préoccupations des acteurs. Les chambres sont là depuis longtemps ; elles sont partout, mais personne ne les sent. Allez à Saint-Louis, est-ce que la chambre va à la rencontre des riziculteurs, les accompagner dans leurs projets ? Je ne pense pas qu'elles puissent le faire et pour tous les secteurs”.

CHAMBRE DE COMMERCE 

Des missions soit dévoyées soit usurpées 

Le président de l'UNCCIAS, Serigne Mboup, est revenu sur le fonctionnement et les missions de la chambre de commerce. Citant le décret de 2017, il a expliqué que la chambre est le bras technique sur lequel doit reposer le ministère chargé du Commerce pour mener sa politique. “Le ministère, chargé d'encadrer et de promouvoir les opérations de commerce, doit s'appuyer sur les chambres. Par exemple, pour le ‘feugue jaay’ qui a soulevé la polémique, le ministère pouvait passer par la chambre de commerce pour la consulter. On aurait pu l'aider, s'il l'avait fait. Parce que non seulement tous les segments de l'économie sont obligatoirement représentés, mais aussi l'expertise est là”. 

Relativement aux missions, il explique que l'une des missions principales, c'est de participer au développement économique et social du pays. Les chambres de commerce, insiste Mboup, ont, entre autres pour attributions, de rechercher des ressources propres pour assurer leur autonomie, favoriser la création d'entreprises industrielles, commerciales et agricoles, et d'assurer leur promotion, de constituer des organes de renseignements économiques et professionnels, de participer aux enquêtes économiques et de donner à l'Administration les avis et renseignements de leurs compétences”, a expliqué le président-directeur général du groupe CCBM. 

Pour remettre l'institution sur les rails, Serigne Mboup et Cie réclament la tenue des élections. Mais avant cela, il faut déchoir, selon eux, Abdoulaye Sow pour aller vers des élections démocratiques et transparentes. Pour eux, certains acteurs et organisations, en manque de légitimité, ont jusque-là torpillé toutes les initiatives.

Les nouvelles autorités ont en tout cas été saisies dans ce sens et les contestataires requièrent du ministre chargé du Commerce de prendre des mesures urgentes. D'ailleurs, fulminent-ils, le ministre des Finances avait fait des courriers dans ce sens, mais jusque-là rien n'a bougé. 

Rappelons que les chambres consulaires évoluent depuis l'adoption de la loi 2017-15 du 6 février 2017 portant création de la Chambre nationale de commerce, d'industrie et de services du Sénégal (CCI-SN) et des chambres régionales de commerce, d'industrie et de services (CCIR). Aux termes de cette loi, les chambres consulaires existantes continuent de fonctionner jusqu'à la mise en place des nouvelles assemblées consulaires résultant de l'application de la présente loi et de ses décrets d'application.

Seulement, pour le camp de Birane Yaya Wane, il faut entendre par là ceux qui ont été bien élus et ce n'est pas le cas d’Abdoulaye Sow et de son bureau. 

 

MOR AMAR

Section: 
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