De la dette de sang qui lie les Africains à la France
11 novembre 1918-11 novembre 2012. Il y a 94 ans, prenait fin la première guerre mondiale. Saisissant la journée de commémoration de la date historique d’hier en France, le député de la 9e circonscription des Français de l’Étranger (Maghreb/Afrique de l’Ouest), Pouria Amirshahi, a lancé un appel aux Français, dans un communiqué dont EnQuête détient copie.
«N’oublions pas, nous Français, cette dette de sang qui liera à jamais le peuple de France aux peuples d’Afrique, aujourd’hui libres, et avec lesquels nous avons tant à partager.» A l'occasion de cette journée du 11 novembre marquant la fin de la Première guerre mondiale, le député socialiste estime qu’il est juste que soit honorée aussi la mémoire des soldats et civils des anciennes colonies. De braves gens qui «ont pleinement participé à l’effort de guerre par l’apport de près d’un million d’hommes dont 600 000 soldats et 200 000 travailleurs». Les Tirailleurs, les Spahis, les Zouaves et les soldats maghrébins ont participé aux combats ''les plus durs'', poursuit Amirshahi, par ailleurs Secrétaire national du Parti socialiste à la Coopération, à la Francophonie et aux droits de l’Homme. En atteste, selon lui, le rappel permanent de leur «apport essentiel, notamment dans les semaines décisives de septembre 1914 de la Bataille de la Marne».
La première guerre mondiale qui s’est déroulée de 1914 à 1918 a fait au total plus de 70 000 morts dont 36 000 Maghrébins environ et 30 000 Sénégalais. Il y a un an, le président François Hollande avait proposé de faire du 11 septembre une journée à dimension européenne.
AMADOU NDIAYE
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