‘’Ce que l’opposition n’a jamais respecté’’
Invité de Radio France internationale (RFI) hier, le ministre du Commerce, de la Consommation et des Petites et moyennes entreprises, porte-parole du gouvernement, Abdou Karim Fofana, a déclaré ne pas être surpris par la décision du président Macky Sall.
"Je ne parlerai pas de surprise. J'ai noté un homme cohérent avec son discours depuis 2019. N'oubliez pas, dès que le président Macky Sall a été réélu pour son deuxième mandat, il y a eu ce débat imposé par l'opposition, une certaine société civile sur une troisième candidature. Vous me direz qu'il est assez surprenant lorsqu'on est élu pour un second mandat et dès les six premiers mois, que ce débat se pose", relève-t-il.
En effet, explique-t-il, le 31 décembre 2019, le président Macky Sall a indiqué qu'il ne dirait ni oui ni non et il a donné les raisons de sa réponse. Ainsi, il considère que peut-être certains n'ont pas l'habitude d'écouter le président Sall. C’est pour cela qu’il s’attendait à autre chose que ce qui est dit avant-hier.
"On commente beaucoup et on n’écoute pas assez", se désole Abdou Karim Fofana. Il fait partie de ceux qui pensent que Macky Sall mérite un troisième mandat. "Je suis de ceux qui pensent que le président Macky Sall a la possibilité de diriger et de faire évaluer encore le Sénégal, mais après, la question de candidature est une question de volonté personnelle, de liberté personnelle, ce qu'une bonne partie de l'opposition n'a jamais respecté", a-t-il souligné.
Selon lui, "il n'y a pas eu de pression de la rue, mais plutôt il y a eu des organisations criminelles, un parti politique qui, depuis son avènement sur le champ politique, n'utilise que la manipulation, les insultes, la violence, c'est le parti Pastef".