Les élections locales fixées au 29 novembre
Alors que le corps électoral sera convoqué le 29 novembre pour le renouvellement des Assemblées populaires communales et de wilayas (APC et APW), les différents partis présents sur la scène politique algérienne s’échinent déjà pour être au rendez-vous.
La date des élections locales pour le renouvellement des Assemblées populaires communales et de wilayas (APC et APW) est maintenant connue, ce sera le 29 novembre, selon un communiqué de la présidence de la République algérienne. Le communiqué indique que, « le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a procédé à la signature du décret présidentiel portant convocation du corps électoral pour jeudi 29 novembre 2012 en vue de l’élection des membres des Assemblées populaires communales et de wilayas ». Ce suffrage est présenté comme un évènement majeur dans le processus de réformes politiques.
Une partie de la jeunesse doute néanmoins de l’importance de leur vote, n’ayant rien vu changer depuis la dernière joute électorale du 10 mai. « Durant le dernier scrutin, on nous sommait de participer massivement pour soit disant sauver l’Algérie. Mais fallait-il la sauver de ces vautours qui l’ont conduite à la ruine ? », s’interroge un jeune universitaire dans la région de Kabylie.
En marge des préparatifs de cette échéance électorale, le Premier ministre, Ahmed Ouyahia présidera, aujourd’hui dimanche la première réunion de la Commission nationale des élections. Cette commission, constituée des ministres directement concernés par la préparation et le déroulement des différents scrutins nationaux, doit assurer le bon déroulement du scrutin.
Un système qui favorise les grands partis ?
Ces élections locales qui doivent permettre au pays de parachever son édifice institutionnel, interviennent à la suite de la révision de la loi organique relative au régime électoral qui oblige les candidats en lice à obtenir au moins 7% des suffrages exprimés pour pouvoir accéder à la répartition des sièges. Cela donne déjà du fil à retordre aux différentes formations politiques appelées à asseoir leur influence dans les contrées reculées du pays et faire adhérer à leur thèse le maximum de votants. Mais une proposition de revoir à la baisse ce taux minimal obligatoire à seulement 5% est déjà sur la table.
La bataille sera donc rude pour gagner les sièges des 1 541 assemblées communales et 48 assemblées de wilayas. Les partis ayant raté le coche du 10 mai tenteront tant bien que mal de revenir sur le devant de la scène. C’est d’ailleurs le cas du secrétaire général du mouvement El Islah qui parle de la « probable » participation de son parti au côté de l’Alliance de l’Algérie verte (AAV).
Afrik.com