Publié le 25 Jan 2016 - 17:32
ATTRIBUTION LICENCE 4G

Le Restic demande un nouvel appel d’offres

 

Selon le Rassemblement des entreprises du secteur des technologies de l’information et de la communication (Restic), il faut une relance urgente de l’appel d’offres sur l’attribution de la licence 4G. 

 

Alors que la licence 4G tarde à trouver preneur au Sénégal, le Rassemblement des entreprises du secteur des technologies de l’information et de la communication (Restic) milite pour ‘’une relance urgente de l’appel d’offres’’. Les trois opérateurs Tigo, Orange, Expresso n’ont pas soumissionné lors du premier appel d’offres lancé par l’Autorité de régulation des postes et des télécommunications (ARTP). Restic souhaite que les opérateurs déjà présents sur le marché puissent ‘’soumissionner dans des termes et conditions raisonnables pour toutes les parties prenantes, en prenant en compte les intérêts supérieurs des usagers et de l’économie du pays’’. D’autant que, selon le communiqué parvenu à EnQuête, ‘’l’intérêt auprès des opérateurs pour opérationnaliser les fonctionnalités extraordinaires de la quatrième génération aux profits des usagers et consommateurs ne fait pas de doute’’.

Le rassemblement ‘’reste ainsi convaincu que l’ARTP est dans son rôle, aux regards des progrès que notre pays a pu capitaliser dans le secteur des NTIC. Par exemple, le classement du pays en bonne place de l’Union Internationale des Télécommunications’’. ‘’La structuration du secteur des communications électroniques donne aux opérateurs un rôle pivot et charnière à la fois. Le tout dans un contexte où les mutations sur les marchés, cibles et investissements lourds pour l’efficacité technique, poussent les opérateurs à optimiser et rationnaliser’’, considère toujours le Restic.  

‘’Nous appelons les deux parties à se rapprocher’’

Dans ce cas de figure, il ‘’appelle les deux parties, surtout le ministère des Télécommunications, à œuvrer pour le rapprochement entre l’ARTP et les opérateurs pour une issue rapide et favorable du dossier sur les fréquences, au moment où la phase test de la quatrième génération a été très concluante’’. Car, selon les chefs d’entreprise du secteur des technologies, de l’information et de la communication, ‘’le basculement au tout numérique, la banalisation et la disponibilité des terminaux intelligents (smartphones) des largeurs de bande passante aux vitesses de téléchargement ; les images haute définition, le télé-enseignement, la télémédecine et la dématérialisation tous azimuts des procédures, la digitalisation des appels, aucun aspect de notre civilisation n’est en marge des ruptures extraordinaires des 4G’’. 

AIDA DIENE

 

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