Publié le 21 Aug 2021 - 14:50

Caution élections

 

Le ministre de l’Intérieur a convoqué hier une rencontre entre les partis et coalitions de partis politiques pour discuter des cautions à appliquer aux candidats en lice, lors des élections municipales et départementales. Mais la réunion n’a pas permis d’établir un consensus entre les concernés. Si, au niveau du pôle de la majorité l’on table sur un montant de 20 millions de francs CFA, l’opposition, qui participe au dialogue politique, et les non-alignés veulent une caution plus accessible de 5 millions pour chaque élection. Dans ce dialogue de sourds, l’expert électoral Ndiaga Sylla est d’avis que ‘’la fixation du cautionnement aux élections départementales et municipales doit respecter l'esprit de la Constitution (art. 4 et 102) en favorisant la participation citoyenne.

Il ne devrait pas être disproportionné’’. Pour trouver un juste milieu entre les positions affichées par la classe politique, le président de Dialogue citoyen propose de déterminer un montant en fonction du nombre de collectivités territoriales dans lesquelles ont fait acte de candidature : ‘’Par exemple : d’une à cinq communes (5 millions de francs CFA) ; de 11 à 50 communes (10 millions) ; de 51 à 100 communes (15 millions), à partir de plus de 100 communes (20 millions). Le même raisonnement serait valable pour les élections départementales.’’ 

Ndiaga Sylla propose ce raisonnement en estimant qu’au regard de la configuration politique, ‘’il y a lieu de prévoir environs trois partis politiques ou coalitions de partis politiques qui se présenteront dans plus de 100 communes’’.  Celui qui participe à ce genre de rencontre depuis 1999, constate que l’on y satisfait juste par pur formalisme. Ce qui lui permet d’affirmer qu'il ne sert à rien d'y participer et qu'il devrait être laissé à l'Administration électorale la possibilité de prendre ses responsabilités, tant que le Sénégal maintiendra un modèle mixte de gestion électorale.

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