De l’utilité de coordonner les actions
Les organisations qui traitent des questions relatives à la protection de la femme ne coordonnent pas souvent leurs actions. Conséquence : beaucoup d’incohérences sont notées dans les actions sur le terrain. Pourtant, une application efficiente de l’Examen périodique universel (EPU) peut venir à bout de ces incohérences, renseigne le président du réseau Equitas, Frédéric Philippe Diouf.
A travers une journée de dialogue organisée à Dakar sur l’EPU et ses recommandations, il s’est agi de faire le ‘’regrettable’’ constat que, même si beaucoup d’organisations travaillent sur les droits de la femme au Sénégal, ce n’est pas souvent en rapport avec l’EPU. Pire encore, confie Frédéric Philippe Diouf, plusieurs organisations préoccupées par des questions relatives à la condition féminine ignorent l’EPU.
Alors que le dit mécanisme est un processus pertinent, en ce qu’il consiste à passer en revue les réalisations de l’ensemble des États membres de l’ONU, dans le domaine des droits de l’Homme. C’est un processus mené par les États, sous les auspices du Conseil des droits de l’homme. L’EPU offre à chaque État membre l’opportunité de présenter les mesures qu’il a prises pour améliorer la situation des droits de l’homme sur son territoire et de remplir ses obligations en la matière.
Considéré comme un mécanisme central du Conseil des droits de l’homme, l’EPU est conçu pour assurer une égalité de traitement à chaque pays. Il rappelle aux États leur devoir de respecter et de mettre pleinement en œuvre tous les droits de l’homme et libertés fondamentales. Son objectif principal étant d’améliorer la situation des droits.
Le réseau Equitas souhaite en ce sens, ‘’cogérer les actions des organisations de la société civile pour leur permettre d’être mieux en phase avec le mécanisme EPU qui permet de tâter le degré d’engagement des organisations’’, déclare son président. La rencontre fait suite à une journée de dialogue sur les recommandations de l’examen périodique universel relatif aux droits des femmes organisée en février dernier. À noter que le processus de l’EPU est basé sur la coopération et a permis, en fin octobre 2011, d’examiner la situation des droits de l’Homme dans les 193 États membres de l'ONU. Il se dit qu’aucun autre mécanisme universel de ce type n’existe à l’heure actuelle.
Amadou NDIAYE
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