Publié le 28 Jan 2013 - 17:00
GABON

Le principal opposant promet de reprendre "le combat politique"

 

Le principal opposant gabonais André Mba Obame, absent de la scène politique depuis cinq mois en raison de problèmes de santé, est sorti lundi de son silence et promet de reprendre "très bientôt" son "combat politique".

 

Dans une interview à l'AFP, M. Mba Obame, qui revendique la victoire à la présidentielle 2009, remportée par Ali Bongo et qui s'était autoproclamé président en 2011, assure qu'il a "été l'objet d'attaques mystiques répétées, très fortes, très puissantes, peut être que vous trouverez ça difficile à comprendre (. . . ) pas forcément rationnel et cartésien", a-t-il affirmé.

 

"J'ai été à plusieurs reprises dans un état de coma avec une paralysie presque totale et des difficultés d'élocution. Ca ressemble à un AVC (accident vasculaire cérébral) mais il n'y pas de traces d'AVC au niveau du cerveau", a-t-il assuré.

 

Pour se soigner, "la médecine traditionnelle" lui a demandé "un isolement le plus total, le silence, le recueillement", a-t-il ajouté pour justifier ses cinq mois d'absence pendant lesquels la rumeur a souvent annoncé son décès.

 

"Cette lourde épreuve m'a rendu plus fort. Bientôt. Très bientôt (. . . ) je vais pouvoir sortir de l'isolement et reprendre une vie normale, et dans ma vie normale il y a le combat politique", a-t-il déclaré.

 

Agé de 55 ans, M. Mba Obame, qui était rentré au Gabon en août après 14 mois d'absence pour d'autres problèmes de santé, s'exprime encore avec difficulté, se déplace avec une béquille, et n'a pas encore récupéré toutes ses facultés physiques notamment au niveau de son côté gauche.

 

Secrétaire exécutif de son parti l'Union nationale qui a été dissous après son autoproclamation comme président, M. Mba Obame continue de réclamer une "conférence nationale souveraine" réunissant pouvoir, opposition et société civile -à l'image de celle qui avait donné naissance au multipartisme en 1990 -- afin d'élaborer une nouvelle Constitution et d'organiser la tenue d'élections générales. Le président Bongo a balayé cette idée la qualifiant de "véritable coup d'état constitutionnel".

 

 

JeuneAfrique

Section: 
SOMMET DE LA CEDEAO ET DE L'AES : Entre retrait ‘’irréversible’’ et derniers efforts de médiation
NIGER - RÉCENTES ATTAQUES MEURTRIÈRES : Les faiblesses persistantes de l'armée face à une insécurité grandissante
Gouvernement Barnier
Aminata Touré : « Au Sénégal, la loi d’amnistie doit être abrogée » 
MALI-BURKINA : Assimi ferme une télé pour plaire à Traoré
PHÉNOMÈNE DE RETOUR AU POUVOIR D’ANCIENS DIRIGEANTS : Ces éternels ‘’phénix’’ à la reconquête du pouvoir  
Afrique du Sud : 4 500 mineurs illégaux coincés sous terre et assiégés par la police
Génocide des Tutsis : La justice administrative « incompétente » pour juger l’Etat français
Critiques au Mali
États-Unis : Les contours de la future politique étrangère de Donald Trump se dessinent
SOMMET ARABO-ISLAMIQUE DE RIYAD : Des actions concrètes contre l'agression israélienne  
ÉLECTION AMÉRICAINE - DONALD TRUMP ET L'AFRIQUE : Un ‘’Reset’’ face aux nouveaux défis géopolitiques
Ghana : Le Parlement suspendu pour une durée indéterminée à cause d'un différend juridique
Turquie  : L’attaque armée d’un bâtiment de l’industrie de la défense fait cinq morts et vingt-deux blessés près d’Ankara
Mali : Pas de liberté provisoire pour l'économiste Etienne Fakaba Sissoko
ELECTIONS AU TCHAD : Succès Masra hésite encore à participer aux élections législatives
DIPLOMATIE SENEGALAISE : Les errements de la tutelle
Cameroun : Face aux rumeurs, le gouvernement communique sur l'état de santé du président Paul Biya
EXIGENCE DE LA CARTE DE SÉCURITÉ SOCIALE : Le calvaire des Sénégalais vivant au Maroc
FRAPPES ISRAÉLIENNES À BÉZIERS : Des Libano-Sénégalais parmi les victimes