Publié le 22 Jul 2012 - 20:32
MADAGASCAR-FIN DE LA MUTINERIE MEURTRIÈRE

Bilan, trois morts et trois blessés

 

Les militaires malgaches annoncent qu'ils contrôlent désormais la situation sur la base militaire d'Ivate, près de l'aéroport d'Antananarivo. Le dernier bilan officiel fait état de trois morts et trois blessés. Selon le chef de la communication de l'armée, les dernières opérations de ratissage viennent de prendre fin et la mutinerie, qui avait commencé ce matin du dimanche 22 juillet semble donc terminée.

 

Selon Rfi, le dernier bilan officiel fait état de trois morts et de trois blessés. Parmi les morts il y a un des leaders de la mutinerie, le caporal Koto Mainty, dit « caporal black ». Il a été blessé alors qu’il tentait de s’enfuir. Il est mort une heure plus tard à l’hôpital. Les deux autres victimes sont un capitaine loyaliste, qui tentait les négociations avec les mutins et un jeune soldat qui refusait de rejoindre la mutinerie. Selon les dernières informations, la situation est calme ce soir près de l’aéroport. L’armée contrôle le camp, après des échanges de tirs qui ont duré plus d’une heure. Il n’y aurait plus de poche de résistance, une dizaine de mutins se seraient rendus.

 

Pas de revendications des militaires qui se sont mutinés

Mais ce soir, la situation est encore très confuse, puisque les mutins n’ont pas fait de déclaration officielle durant la journée ; aucune déclaration n'a été transmise aux médias. Nul ne sait pour l’heure s’ils avaient des revendications politiques ou bien s’il s’agissait d’une affaire interne au camp. On sait que des sommes d’argent auraient circulé et auraient été proposées aux jeunes recrues présentes dans le camp pour qu’elles rejoignent les mutins. Donc, y a-t-il des politiciens derrière cette mutinerie, comme cela a pu être le cas dans le passé ? Tout est possible. Une enquête est en cours, selon les autorités militaires.

 

Cette mutinerie intervient à la veille d’une rencontre politique importante entre le président de la Transition Andry Rajoelina, qui devait se rendre demain, lundi 23 juillet, aux Seychelles pour rencontrer son rival l’ancien président Marc Ravalomanana. Une rencontre très attendue, organisée par les médiateurs internationaux, censée marquer un pas important dans la sortie de crise politique qui mine le pays depuis plus de trois ans.

 

 

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