Publié le 31 Jan 2024 - 16:08
MISE EN PLACE D’UNE COMMISSION D’ENQUÊTE PARLEMENTAIRE  

Tension entre TAS et les députés du PDS

 

Aujourd'hui, à l'Assemblée nationale, la finalisation d'une procédure est en cours pour mettre en place une commission d'enquête parlementaire chargée d'examiner des allégations de corruption et de conflits d'intérêts impliquant des juges du Conseil constitutionnel. Des tensions ont éclaté lorsque Thierno Alassane Sall a dénoncé un complot entre PDS et BBY. Les députés ont failli en venir aux mains.

 

Il y a eu presque un accrochage entre Abasse Sall et les députés du Parti Démocratique sénégalais à l’Assemblée nationale aujourd'hui. En effet, sur saisine du Parti démocratique sénégalais (PDS), l'HÉmicycle finalise la procédure de mise en place d’une commission d’enquête parlementaire aux fins d’instruire de supposés faits de corruption et de conflits d’intérêts impliquant des juges du Conseil

constitutionnel.

De son côté, le président de la République des valeurs  dénonce une "tentative de complot contre la République et la démocratie". Ce qui lui a valu d'être attaqué par les  députés Libéraux (Mame Diarra Fam et Cie)

´´Dans un moment où notre nation se trouve à la croisée des chemins, l'initiative du PDS, soutenue par BBY, d'instaurer une commission d'enquête parlementaire relève d'une manœuvre politicienne douteuse. La création de cette commission met en lumière une tentative concertée de créer une pseudo-crise institutionnelle, exploitant des allégations fallacieuses pour servir des intérêts partisans étroits", a dénoncé TAS, aujourd'hui.

D'après lui, la mise en place de cette commission constitue "une violation flagrante" de la séparation des pouvoirs, un principe fondamental de notre République. A ses yeux, cette  initiative  présentée sous des airs de légitimité est en réalité "une manœuvre visant à instaurer une crise institutionnelle artificielle en faisant le lien avec l'article 52 de la Constitution relatif aux pouvoirs exceptionnels du Président de la République dans l'optique de justifier un prochain complot contre la République et notre démocratie ".  TAS d’ajouter:

´´Le PDS, ayant vu son candidat écarté sur un fondement constitutionnel incontestable, s'allie à BBY qui a vu ses requêtes contre des candidats rejetées. Il s'agit sans doute d'une tentative désespérée de remettre en cause cette décision par des moyens détournés, bafouant ainsi la Constitution qui exclut toute voie de recours contre les décisions de la Haute Instance´´

D'après l’analyse de Tas, les  faits invoqués pour justifier cette commission relèvent du domaine pénal et auraient dû être traités par les voies judiciaires ´´appropriées’´. Ainsi, pour lui, cette démarche soulève des questions sur la sélectivité des sujets méritant l'attention de l'Assemblée Nationale.

 

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