Publié le 29 Feb 2024 - 06:00
PROPOSITIONS ISSUES DU DIALOGUE POLITIQUE  

La coalition Diomaye président les rejette

 

Lors du dialogue national qui s’est tenu le lundi 26 et le mardi 27 février 2024 à l’initiative du chef de l'État, les différents acteurs ont proposé la date du 2 juin pour la tenue de la prochaine élection présidentielle ainsi que le maintien du président Macky Sall au pouvoir jusqu'à l'installation de son successeur par le Conseil constitutionnel. Une série de propositions que n’agrée pas Amadou Ba, le mandataire du candidat Bassirou Diomaye Faye, qui a opposé un refus catégorique au chef de l’État et aux dialogueurs. Selon lui, ‘’si on rallonge de quatre mois supplémentaires le mandat du président Macky Sall, nous estimons que c’est une fraude aux décisions du Conseil constitutionnel ; l’élection ne pouvant se dérouler au-delà du 2 avril, terme de son mandat’’. En conséquence de quoi, ‘’il ne peut pas aller au-delà de son mandat’’.

Pour lui, ‘’c’est inadmissible et illégal qu’il essaye de passer par un dialogue et des discussions à huis clos avec ses inconditionnels pour revenir nous servir ces propositions en voulant rallonger de quatre mois supplémentaires son mandat qui prend fin le 2 avril prochain et assurer la transition ainsi qu’un réajustement-ouverture de la liste officielle des candidats arrêtés par le Conseil constitutionnel en essayant de ramener dans la course des candidats dits spoliés et/ou recalés’’.

Sous ce rapport, il rappelle que le président de la République avait d’ailleurs affirmé le 16 février dernier ‘’avoir pris acte de la décision du Conseil constitutionnel’’ censurant le report de l’élection présidentielle au 15 décembre ainsi que son engagement à la ‘’faire pleinement exécuter’’.

Ainsi, il l’a invité à donner plein effet à la décision du Conseil constitutionnel en fixant dans l’urgence une nouvelle date pour la tenue de la Présidentielle en perspective, car au-delà du 2 avril, il n’est plus le président de la République’’.

 

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